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Michel Bherer a abordé le sujet mercredi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Mme Rizqy, députée sortante et candidate libérale dans Saint-Laurent.
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Le harcèlement envers Marwah Rizqy a débuté le 19 août 2022 sur les réseaux sociaux.
«L’individu a commencé à appeler à mon poste de quartier et à d’autres postes de police pour faire des menaces. Il a aussi laissé des messages vocaux à mon collègue Enrico Ciccone par rapport à mon décès, à ma mort», a expliqué Mme Rizqy aux journalistes.
Mme Rizqy a pu obtenir la protection d’une escorte pendant 24 heures au moment de l’enquête, mais la future maman affirme avoir vécu ce moment très difficilement.
L’homme en question a été arrêté, puis libéré sous certaines conditions, rien de rassurant.
«La menace plane toujours. Il n’y a pas de protection supplémentaire pour les élus ou les candidates, il faut vivre avec le risque. Maintenant, je suis laissé à moi-même», affirme-t-elle.
Faire campagne au Québec, à l’heure des réseaux sociaux notamment, n’est pas chose facile selon plusieurs élus(es) et candidats(es). C’est le cas pour Mme Rizqy
«Je trouve ça difficile, la tension est palpable et pas seulement sur les réseaux sociaux parce que les gens sont rendus très à l’aise à attaquer directement les gens. Les bureaux d’Enrico ont été vandalisés. Dans mon cas, je ne sais pas si la personne a décidé de me prendre à partie ou s’il y a des enjeux de santé mentale», explique Marwah Rizqy.
La sécurité offerte par l’Assemblée nationale dans de tels cas devrait être revue selon Mme Rizqy qui précise que les corps policiers n’ont pas juridiction pour protéger les élus(es).
«J’ai aussi demandé si nous pouvions avoir un bouton panique pour l’ensemble des élus. Dès lors qu’une menace est réelle, il devrait y avoir une escorte. Ce n’est pas normal que je doive quémander de l’aide et ce n’est pas normal que ce soit à moi de rester à la maison le temps qu’on retrouve la personne», exprime Mme Rizqy.
Elle ajoute qu’un système de bouton panique permettrait aux policiers de localiser les élus(es) qui se sentent en danger et qu’ils peuvent ainsi rapidement intervenir.
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-contre.