Début du contenu principal.
Les émotions sont mitigées chez les enseignants du Centre de services scolaires de Val-des-Cerfs, puisqu'ils retourneront travailler alors que les ententes ne sont pas officialisées. On ne sait donc pas si elles seront adoptées ou s’il y aura un retour en grève.
Certaines enseignantes sont d’ailleurs anxieuses, mais d'autres sont plutôt confiantes de la résilience des enfants.
Il y a évidemment des inquiétudes pour les élèves en difficulté, qui n'auront pas nécessairement été stimulés pendant cette période.
Voyez le compte-rendu de Fanny Lachance-Paquette dans la vidéo.
Mais dans tous les cas, les enseignants tout comme les parents d’élèves ont hâte de connaître le plan du ministre de l'Éducation pour rattraper les journées manquées, qui devrait être connu mardi.
«On va y aller une journée à la fois», mentionne Marika Vautour-Ouellet, enseignante de 6e année.
Le retour en classe sera une rentrée très inégale. Pendant que certains élèves ne sont pas allés en classe depuis un mois et demi, d'autres y étaient la semaine avant Noël. C'est d’ailleurs le cas au centre de services scolaires de la Région-de-Sherbrooke, où les enseignants sont affiliés au Front commun.
À Sherbrooke, les enfants n'ont manqué que huit jours de classe. On ne s'attend donc pas à des accommodements particuliers pour rattraper les journées manquées.
Les enseignants rentrent tout de même dans un état d'incertitude parce que les offres faites par le gouvernement n'ont pas encore été présentées aux membres.
«Les gens sont contents e retrouver leurs élèves et de retrouver une certaine normalité. Ils sont également impatients d’avoir les résultats de l’entente», a indiqué le président du syndicat de l’enseignement de l’Estrie, Richard Bergevin.
La livraison des informations concernant l’entente de principe sera disponible le 15 janvier prochain, a ajouté M. Bergevin.
Pour les plus récentes nouvelles touchant l'Estrie, consultez le Noovo.Info.