Le tout se traduit par moins d’admissions dans les formations professionnelles et les cégeps.
En ce qui concerne les universités, malgré un statu quo, le mal est fait pour plusieurs recteurs.
«On est perçu comme une destination instable et imprévisible sur laquelle on ne peut pas se fier. On est très déçu de ces annonces», explique Pierre Cossette, recteur de l’Université de Sherbrooke.
M. Cossette ajoute que l’UdeS doit actuellement faire face à une baisse importante des demandes d’admission d’étudiants internationaux, soit une diminution de 15% à l’automne et de 40% pour la session d’hiver.
«Ça réduit notre capacité d’attirer les meilleurs talents au Québec et ça, c’est important parce que ça veut dire qu’il y a des programmes qui risquent de devenir non viables parce qu’il n’y aura pas assez d’étudiants des domaines où nous avons des pénuries […] », réagit pour sa part Sébastien Lebel-Grenier, principal de l’Université Bishop’s.
La décision du gouvernement Legault concernant les étudiants internationaux a par ailleurs reçu un accueil mitigé des partis d’opposition.
Les détails dans le reportage de Fanny Lachance-Paquette.