En entrevue jeudi soir au bulletin Noovo Le Fil 22 avec Sabrina Rivet, le Dr Ramsay a souligné que dans deux tiers des cas de décès par noyade chez les jeunes enfants, le décès se situe à quelques mètres du bord de la piscine, de l’embarcation ou du quai.
Le coroner estime qu’avoir des compétences minimales en natation permettrait d’éviter un grand nombre de décès.
«Il s’agit pour l’enfant qui se retrouve à l’eau de savoir remonter à la surface et de pouvoir rester au niveau de l’eau une ou deux minutes, le temps que les secours arrivent. Il doit aussi savoir nager 10, 15 ou 20 mètres», estime le Dr Ramsay.
Dans cette optique, le Dr Ramsay croit que le programme de formation Nager pour survivre devrait être offert dans toutes les écoles du Québec, et ce, de façon obligatoire.
«Nous avons l’exemple de plusieurs pays, notamment en Europe. Le programme a fait ses preuves et il a démontré son efficacité. La beauté de ce programme c’est que ça nécessite que quelques heures de formation auprès des enfants», assure-t-il.
Risques accrus pour les Néo-Canadiens
Par ailleurs, une étude de La Presse démontrait que le risque de noyade était plus élevé chez les nouveaux arrivants et les personnes issues de milieux défavorisés.
Le Dr Jacques Ramsay est d’avis que ce constat s’explique du fait que même si plusieurs pays ont un très grand rivage, le contact avec l’eau est souvent limité.
«Il n’y a pas partout une culture où les sports nautiques sont mis de l’avant», croit-il.
Regardez l’entrevue complète du Dr Jacques Ramsay au bulletin de jeudi du Noovo Le Fil 22 dans la vidéo ci-contre.