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International

L'Équateur réélit le président Noboa, un millionnaire au bilan controversé

Cette victoire donne à Daniel Noboa quatre ans pour tenir les promesses qu'il avait faites en 2023.

Le président sortant Daniel Noboa arrive pour accompagner son épouse, Lavinia Valbonesi, aux urnes pour le second tour de l'élection présidentielle à Guayaquil, en Équateur, le dimanche 13 avril 2025.
Le président sortant Daniel Noboa arrive pour accompagner son épouse, Lavinia Valbonesi, aux urnes pour le second tour de l'élection présidentielle à Guayaquil, en Équateur, le dimanche 13 avril 2025.

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Associated Press
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Les électeurs équatoriens ont réélu dimanche le président Daniel Noboa, un jeune millionnaire conservateur au bilan controversé et sans concession en matière de lutte contre la criminalité. Cependant, son adversaire a promis de demander un recomptage des voix suite à ce qu'elle a qualifié de fraude électorale «grotesque».

Les chiffres publiés par le Conseil national électoral équatorien montrent que Daniel Noboa a obtenu 55,8% des voix, dont plus de 90% ont été dépouillées, tandis que l'avocate de gauche Luisa González a obtenu 44%. Diana Atamaint, la plus haute autorité électorale équatorienne, a déclaré à la télévision nationale que ces résultats témoignaient d'une «tendance irréversible» en faveur de M. Noboa.

Cette victoire donne à Daniel Noboa quatre ans pour tenir les promesses qu'il avait faites en 2023, lorsqu'il avait surpris les électeurs en remportant des élections anticipées et une présidence de 16 mois malgré son expérience politique limitée.

Plus de 13 millions de personnes étaient en droit de voter dans ce pays d'Amérique du Sud, où le vote est obligatoire. La défaite de Mme González marque la troisième fois consécutive que le parti de Rafael Correa, le président le plus influent du pays depuis le début du siècle, ne parvient pas à revenir à la présidence.

M. Noboa, héritier d'une fortune bâtie sur le commerce de la banane, devrait continuer à appliquer certaines de ses stratégies de lutte contre la criminalité, jugées séduisantes par une partie de l'électorat, mais qui ont mis à rude épreuve les limites des lois et des normes de gouvernance.

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Associated Press
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