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Si la majorité des sauveteurs ne seront pas confrontés à des situations d’urgence, certains devront toutefois composer avec du stress post-traumatique à la suite d’une intervention.
«On a une dizaine [de gens] par année qui font des sauvetages, avec qui on intervient juste pour les ramener à l'emploi», explique Guilaine Denis, directrice aux événements et service aux membres à la Société de sauvetage.
Cette dernière précise d’ailleurs que les sauveteurs sont de plus jeunes en plus jeunes. «[Ils] ont un bagage de vie peut-être un petit peu moins grand lorsqu'ils arrivent sur la piscine, ou à leur emploi de sauveteur», relate-t-elle.
Ces jeunes, souvent âgés d’environ une quinzaine d’années, sont en voie de terminer leur secondaire. Le choc post-traumatique qui découle d’un sauvetage peut affecter leurs études, rappelle Mme Denis.
«Si on a à intervenir comme sauveteur pour une noyade ou toute autre intervention, c'est super important d'en parler, d'en parler à ses collègues, d'en parler, à ses responsables, de communiquer avec la Société de sauvetage, soutient de son côté François Houle, qui est sauveteur et formateur.
Ce dernier rappelle qu’il est normal de ressentir des séquelles à la suite d’une situation stressante, mais qu'il ne faut surtout pas s'isoler quand cela survient