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«On a un gouvernement qui fait la sourde oreille. On a un gouvernement qui méprise ses employés. Un gouvernement qui est complètement déconnecté. Et ça fait en sorte qu’aujourd’hui il y a près de 600 000 travailleurs et travailleuses dans la rue», a lancé la présidente du FTQ, Magali Picard, aux manifestants dans la Capitale nationale.
Le Front commun s’est joint à la FAE et à la FIQ pour des manifestations jeudi devant notamment des écoles et des hôpitaux, dont le CHU de Québec et l'Hôtel-Dieu de Lévis à Québec.
«Faut mettre de la pression sur le gouvernement. C’est à cause du gouvernement qu’on est ici. Ça fait 25 ans qu’on n’est pas allé en grève. Mais ici pourquoi on est en grève? C’est le gouvernement qui n’a pas d’écoute. Ça fait des mois et des années qu’on lui dit que les conditions de travail diminuent», a expliqué Nancy Hogan, présidente du syndicat interprofessionnel du CHU de Québec.
Plus de 10 000 personnes étaient attendues devant l'Assemblée nationale à Québec.
«Aujourd’hui, ils sont obligés de se battre pour ne pas s’appauvrir. On veut du respect, des conditions d’exercice d’emploi et des salaires à la hauteur des services publics que la population mérite», a ajouté Mme Picard.
La coalition de plusieurs syndicats réclame un meilleur salaire et de meilleures conditions de travail.
«On est ici pour être capable de donner des soins, on est ici pour la population», a souligné Mme Hogan.
D'ailleurs, la Fédération autonome de l'enseignement (FAE) et ses 66 000 membres ont déclenché jeudi une grève générale illimitée.
Voyez le reportage de Jacques-Alain Houle dans la vidéo.