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«Quand (Postes Canada) n’obtient pas ce qu’elle veut, elle prend les moyens pour l’obtenir», a critiqué Stéphane Genest lors d’un entretien sur les ondes de Noovo Info.
Admettant que la décision d’Ottawa n’était pas le scénario attendu, M. Genest montre du doigt le manque de volonté de Postes Canada lors des négociations.
«On se fait mentir par Postes Canada. On se fait dire que c’est dur de compétitionner. Mais des entrepreneurs nous disent que quand Postes Canada n’est pas là, ça leur fait mal, car c’est plus cher d’aller voir ailleurs», a déploré le président syndical.
Malgré tout, les employés de Postes Canada ont gardé le moral mardi lors de leur retour au travail, assure M. Genest. «Les gens ont été courageux.»
N’empêche que des employés ont dû se «serrer la ceinture» au cours du mois de grève, eux qui n’ont pas touché de salaire et ont dû vivre grâce aux allocations de secours. «Ce n’est pas ce qu’on souhaitait», a conclu M. Genest.
Le ministre du Travail, Steven MacKinnon, a ordonné vendredi la prolongation des conventions collectives actuelles en plus du retour au travail des 55 000 employés en grève depuis le 15 novembre dernier.
Une commission d'enquête sur les relations de travail doit se pencher «sur les questions structurelles du conflit». Un rapport sera publié le 15 mai qui servira aux deux parties pour négocier les conventions collectives, a écrit Steven MacKinnon sur X lundi.
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