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Le ministre du Travail, Steven MacKinnon, a ordonné vendredi la prolongation des conventions collectives actuelles en plus du retour au travail des 55 000 employés en grève depuis le 15 novembre dernier.
Une commission d'enquête sur les relations de travail doit se pencher «sur les questions structurelles du conflit». Un rapport sera publié le 15 mai qui servira aux deux parties pour négocier les conventions collectives, a écrit Steven MacKinnon sur X lundi.
Des entreprises québécoises qui n’ont pas pu envoyer leurs produits par la poste à la veille des Fêtes jusqu’à maintenant, étaient les premières à se réjouir de la décision du ministre.
En entrevue avec Noovo Info, la porte-parole pour Postes Canada, Valérie Chartrand, explique que les items qui ont été envoyés de façon prioritaire vont être traités en premier.
Les autres colis et lettres seront traités selon la règle du «premier entré premier sorti».
«On a beaucoup à faire avant de revenir aux opérations normales.»
C’est un retour qui se fait à reculons pour les employés puisqu’ils ont été forcés de rentrer au travail.
«Il y a de la déception dans tout ça. Après plus de 30 jours de grève, on retourne travailler. On n’a aucun contrat de signé», rapporte Renaud Viel, président du syndicat des travailleurs de Postes Canada, section locale de Montréal.
D’ailleurs, dans les heures avant la reprise des activités, le mot-clic «Postes Canada» est devenu l’un des plus recherchés sur Google.
Des clients de Postes Canada expliquent avoir attendu ce retour à la normale impatiemment alors que la grève des facteurs a eu un impact sur leur temps des Fêtes.
«Déjà, je vais recevoir mes colis tardivement, ce qui aura un très gros impact. Je peux dire que dire que je ne vais pas passer de bonnes Fêtes comme l’année dernière», racconte un passant.
Tous les détails dans le reportage de Marika Simard ci-contre.