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Le phénomène y sera très visible et plus long qu’ailleurs au Québec, et il est presque déjà impossible de trouver une chambre d’hôtel disponible la veille de l’événement.
Que ce soit pour un hébergement de type Airbnb ou une chambre d’hôtel, l’auteur de ces lignes a peiné à trouver des options intéressantes à prix raisonnable pour la nuit du 7 au 8 avril. L’éclipse doit en effet émerveiller les Estriens dans l’après-midi, lundi prochain.
«Le Haut-Saint-François, la région de Mégantic, c’est assez plein, confirme Lysandre Michaud-Verreault, directrice représentation et communications chez Tourisme Cantons-de-l’Est. Sherbrooke et North Hatley, on est entre 95 et 100% d’occupation», poursuit-elle.
Mme Michaud-Verreault suggère entre autres aux touristes de se tourner vers des villes comme Bromont, Granby, Sutton ou encore le Val-Saint-François.
Voyez le reportage de Guillaume Cotnoir-Lacroix dans la vidéo.
Tourisme Cantons-de-l’Est invite aussi les restaurateurs de la région — bon nombre d’entre eux sont maintenant fermés les lundis — à demeurer ouverts pour profiter de la clientèle de l’éclipse. «C’est une opportunité d’affaires dans une période de bas achalandage», insiste-t-on.
Pour la directrice à la représentation et aux communications, il est difficile de déterminer à l’avance combien de touristes pourraient se déplacer dans la région pour ce phénomène, néanmoins le potentiel est grand.
«Si on se fie aux éclipses précédentes, ce sont des centaines de milliers de personnes qui se déplacent, par exemple dans des états des États-Unis, rapporte-t-elle. Ce qui est particulier cette année, c’est qu’elle passe aussi chez nos voisins, donc c’est sûr que les Américains vont être tentés de rester chez eux pour la voir. Elle est visible notamment du Vermont», tempère-t-elle toutefois.
À l’ASTROlab du parc national du Mont-Mégantic, 2500 personnes sont attendues sur le site lundi prochain. Les billets ont rapidement trouvé preneur après leur mise en vente et sont tous écoulés. L’équipe de l’ASTROlab peine d’ailleurs à tenir en place, à une semaine de l’événement.
«On commence à être un peu dans la phase de la folie, rigole Marie-Georges Bélanger, responsable des services à la clientèle et des communications au Parc national du Mont-Mégantic. On rit, on pleure pour rien, on regarde la météo et on a des grosses anxiétés», continue-t-elle, avec un large sourire aux lèvres.
Une cinquantaine d’événements sont organisés aux quatre coins de la région pour observer l’éclipse, or celui de l’ASTROlab, sans l’ombre d’un doute, réunira le plus grand nombre de curieux.
«On a travaillé depuis deux ans pour planifier l’événement. On fait venir des équipes de sécurité, des renforts. On a des collègues qui viennent d’autres parcs nationaux, de notre siège social aussi qui viennent nous aider», explique Mme Bélanger.
«Ça fait longtemps qu’on travaille là-dessus et là, tout d’un coup, on est en avril! C’est vraiment la folie, c’est excitant, on est comme des enfants à l’approche de Noël!»