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«Une chose qu’on apprécie c’est que vous l’ayez mis en lumière parce que plusieurs de nos communautés font face à des situations comme ça. Et dans les milieux éloignés, ça passe souvent dans l’ombre», commente Charles Magnan de l’ADPPNI.
Si l’Association reconnaît qu’il y a une crise grave qui secoue la communauté du Lac-Simon, elle ajoute qu’il faudra être patient. En juin dernier, Québec a annoncé 146 M$ sur cinq ans pour renforcer les corps de police autochtone et des discussions sont en cours pour déterminer comment sera divisé l’argent.
«Tout ce qui est politique ça prend du temps. Il faut s’armer de patience. (…) Le conseil est mobilisé, les policiers aussi. Ils font tout ce qu’ils peuvent avec les moyens et les effectifs qu’ils ont», ajoute M. Magnan.
- La Police du Lac-Simon dit avoir comptabilisé 69 agressions armées depuis le début de 2024, dont 25 impliquant des mineurs.
- En septembre, un ado de 15 ans a été accusé de meurtre non prémédité.
- Des gangs criminalisés, incluant des mineurs, aussi jeunes que dix ans, plus présents depuis 2022.
Le père du policier Thierry LeRoux, mort en service au Lac-Simon en 2016, se dit attrister d’apprendre cette nouvelle flambée de la violence. Il ajoute que, selon lui, il serait impératif de régler la crise du logement pour améliorer la situation.
Depuis la mort de son fils, le père endeuillé poursuit la mission du jeune policier par le biais de la Fondation Thierry LeRoux, dont l’objectif est de faire bouger les jeunes pour améliorer leur qualité de vie et éviter qu’ils se criminalisent.
Voyez le reportage de Marie-Claude Paradis-Desfossés dans la vidéo.