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Le CIUSSS du Saguenay—Lac-Saint-Jean offre ce suivi aux patients en début de traitement oncologique à risque de cardiotoxicité.
Une personne qui doit subir des traitements contre le cancer à deux fois plus de chance d’avoir des problèmes cardiaques, explique le Dr Pier-Luc Simard, cardiologue à l’hôpital de Chicoutimi.
Le travail fait en amont en cardiologie pourrait permettre d’éviter des arrêts de traitement.
«Quelqu’un qui complique, il faut comprendre qu’il faut arrêter son traitement. Arrêter le traitement, c’est arrêter la chimio, donc le cancer progresse et le patient ne va pas bien. De commencer un traitement d’insuffisance cardiaque à un patient qui a de la chimio, un cancer, il ne tolère rien. On se retrouve que je traite plus son cancer et je ne traite plus son cœur non plus», explique le Dr Simard.
Les bienfaits de la prévention sont d'ailleurs nombreux.
«[…] Si on est capable de sauver toutes ces complications, on donne un temps de vie aux patients, mais de qualité, et ça fait une différence. Ce sont des patients qui n’iront pas à l’urgence avec d’autres complications et d’autres problèmes», souligne JohannieLévesque, infirmière praticienne au CIUSSS SLSJ.
La nouvelle méthode de soins préventifs offerts aux patients d’oncologie permet au CIUSSS du Saguenay—Lac-Saint-Jean de se démarquer à l’échelle provinciale et d’être précurseur dans le domaine.
À ce jour, la clinique d’oncologie-cardiologie a aidé 300 patients et aucun n’a présenté de complications.
Les détails dans le reportage de Frédérica Fortin-Foster.