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Selon le professeur titulaire en relations de travail à l’Université du Québec à Trois-Rivières, Jean-Claude Bernatchez, avoir un emploi en 2024 n’est plus suffisant en raison de la hausse du coût de la vie. Il faut désormais un emploi «permettant de vivre décemment», a-t-il expliqué à Noovo Info.
«L’angoisse n’est pas de perdre son emploi, c’est surtout d’avoir un travail décent qui nous donnera les moyens suffisants pour avoir un logis convenable et pour pouvoir éduquer son enfant dans des conditions suffisantes», a estimé M. Bernatchez.
Avec l’inflation, la hausse de l’immobilier et le maintien du taux directeur à 5%, les temps sont particulièrement difficiles pour les petits entrepreneurs de la province, eux qui doivent constamment s’adapter pour survivre.
Carine Auclair, propriétaire de la boutique Petite Céleste à Québec, a dû utiliser l’équité de son condo afin de lancer son entreprise. Lors d’un entretien avec Noovo Info, la mère de famille explique qu’il est difficile de payer les coûts de son commerce et ceux de son condo.
Afin de joindre les deux bouts, elle raconte que sa mère est venue s’installer chez elle, ce qui leur permet «d’aller au restaurant et faire de belles sorties».
De son côté, la propriétaire de La Plage Québec, Jessica Fortin, dit mettre son entreprise partiellement de côté afin de débuter une carrière en enseignement.
Celle qui proposait des aventures en planche à pagaie mentionne vouloir passer à autre chose maintenant qu’elle a une famille.
«Des choix dans la vie personnelle peuvent alléger le stress dans la vie professionnelle», a conclu Mme Auclair.
Voyez le reportage de Raquel Fletcher dans la vidéo.