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La région connaît une recrudescence de cas après quelques années de répit. Au total, 52 cas ont été signalés entre le 3 décembre 2023 et le 28 janvier 2024. Cela touche principalement des enfants du primaire.
«La coqueluche est une infection bactérienne qui vient faire une visite dans nos communautés tous les 3-4 ans. On était un peu dû. Il y a eu une première éclosion et il y a eu le temps des fêtes. Puis là, on voit vraiment que des enfants en sont atteints dans plusieurs écoles de nos territoires», a expliqué la directrice de la Santé publique de l’Estrie, la Dre Isabelle Samson.
Très contagieuse, cette maladie peut causer des risques de complications graves chez les touts petits, en cas d'infection. Ils peuvent avoir des problèmes respiratoires importants menaçant la vie et des risques de décès.
«Un jeune enfant de moins d’un an, qui attrape la coqueluche, est presque toujours hospitalisé. Et les enfants en bas de trois mois sont hospitalisés en soins intensifs», a précisé la Dre Samson.
Notons qu'un programme de vaccination existe pour protéger les plus jeunes, mais les effets du vaccin deviennent moins efficaces avec le temps, a-t-elle rappelé.
Bien que le risque de complication est moindre pour les adolescents et les jeunes enfants, il faut toutefois rester prudent.
«Ils sont quand même contagieux pendant trois semaines et plus», a prévenu la Dre Samson.
En cas d'infection, il est recommandé de porter le masque et de se laver les mains. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, il est recommandé d'appeler son médecin de famille ou la ligne Info-Santé (8-1-1).
Voyez l'entrevue complète de la Dre Isabelle Samson au bulletin Noovo Info Estrie.