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Le programme de recherche de l'UQAC, Carbone Boréal, consiste à reboiser certaines terres improductives, qui ont été épuisées ou qui ne peuvent pas être cultivées en raison de l’emplacement.
«On avait accès à un fond de terre, il y a une dizaine d’années, pour la culture et à l’extrémité il y avait des collines. Quand on a vu ça, on ne pouvait rien faire. Pour nous, ce n’était pas rentable. Donc, on s’est informé si on était capable de planter des arbres à cette place-là», a expliqué Gérald Truchon, propriétaire de la ferme Éloïse en entrevue.
À des fins de recherche, des arbres sont plantés sur ces terres de fermes agricoles afin d'observer et étudier la compensation du gaz à effet de serre (GES).
«Ces morceaux de terrain sont voués à la plantation d’arbres qui sont des plantations qu’on peut étudier avec nos étudiants pour voir comment ils travaillent afin de limiter les changements climatiques», a précisé Claude Villeneuve, directeur de l’infrastructure de recherche Carbone Boréal.
En 10 ans, près de 400 000 arbres ont été plantés seulement en milieu agricole.
Jusqu’à présent, les participants au programme ont compensé plus de 140 000 tonnes de CO2. Ce qui représente environ 35 000 voitures.
«J’inviterais les producteurs agricoles qui ont beaucoup de collines à s’occuper pour faire planter des armes. […] Aujourd’hui, on est rendu là et c’est une bonne chose. Il y a place à de l’amélioration et il faut faire de l’agriculture durable», a conclu M. Truchon en entrevue.
Voyez le reportage complet de Marc-Antoine Mailloux ci-contre.