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Mais comment se porte aujourd'hui l'industrie littéraire du Québec?
Voyez le reportage d'Anaïs Elboujdaini dans la vidéo.
Bien que l’industrie ait engendré des recettes de plus de 206 M$ l’an dernier, les auteurs peinent encore à gagner leur vie en écrivant, a rapporté la journaliste Anaïs Elboujdaini.
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«En moyenne, le revenu médian c’est 3000$. Ce sont des chiffres qui datent de 2017, mais on n’a pas de raison de croire que ça s’est amélioré», a déploré la président de l'Union des écrivaines et écrivains québécois, Suzanne Aubry, vendredi.
«Il y a des conditions et des clauses qui circulent qui sont vraiment injustes. Par exemple, le droit de préférence qui fait en sorte que l’auteur est lié à jamais à un éditeur», a-t-elle ajouté.
Aux yeux du propriétaire de la Librairie Appalaches, Sylvain Descours, les choses ont changé pour le mieux dans les librairies depuis les deux dernières années.
«Il y a beaucoup de librairies qui ont ouvert, reste que c’est un milieu qui n’est pas forcément facile. Mais oui, les librairies vont bien», a-t-il expliqué en entrevue à Noovo Info.
Grâce à la journée «Le 12 août, j'achète un livre québécois», les ventes de livres ont augmenté de 800% dans l’ensemble de la province.
«Quand les gens commencent à acheter des livres, après ça ils continuent. C’est une habitude qui se perpétue, alors c’est devenu un événement incontournable de la littérature d’ici», a conclu Mme Aubry.