Pour Xavier Watso, Abénaquis d’Odanak et créateur de contenu, cette journée comporte deux côtés à la médaille.
«D’abord, je trouve que c’est super important et que c’est vraiment chouette parce que ça vient mettre de l’avant les réalités autochtones, ça fait qu’on en parle de plus en plus», explique-t-il.
L’autre côté de la médaille selon l’Abénaquis, c’est le sentiment d’hypocrisie envers le gouvernement. «Cette journée a été créée après la découverte des corps d’enfants derrière les pensionnats autochtones. C’est une façon de s’excuser, on sent qu’il y a une forme de culpabilité, mais on sent aussi que le gouvernement n’avait pas le choix d’agir», indique Xavier Watso.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.
Il ajoute également qu’il y a une étape qui a été oubliée derrière la Journée de la vérité et de la réconciliation et c’est celle de la réparation. «Tu ne peux pas avoir une réconciliation sans forme de dédommagement pour tous les tords qui ont été causés», soutient-il.
«Ce que j’espère, c’est que la Journée de la vérité et de la réconciliation, ce soit à l’année»
Le créateur de contenu rappelle également qu’il est important de ne pas prendre cette journée comme une excuse pour se déculpabiliser le reste de l’année.
À travers des vidéos partagées sur les réseaux sociaux comme Tiktok, Xavier Watso tente d’instruire les utilisateurs et de changer certaines mentalités sur les autochtones.