Au cours des quatre premiers mois de l'année, on compte déjà plus d’une douzaine de décès reliés aux opioïdes ou à d'autres types de drogues.
Voyez le reportage de Frédérique Bacon dans la vidéo liée à l’article.
«Au Québec, il y a 40 décès par mois, ce n’est pas rien, relève la médecin omnipraticienne Marie-Ève Goyer. C’est presque 500 personnes par année qui décèdent parce qu’elles consomment des substances contaminées.»

La Mauricie ne possède pas de machines pouvant analyser la composition des drogues ouvertes au public. Selon la Dre Goyer, un tel outil pourrait éviter des décès.
L’intervenante au centre L’Étape de Louisville Mélanie Dupuis indique toutefois que son organisme a entamé des démarches pour obtenir cette machine. «Je pense que ce serait très adéquat, étant donné la présence de fentanyl, qui est très populaire. On pourrait réduire de beaucoup les surdoses», estime Mme Dupuis.
Certains organismes de la région, dont L’Étape, peinent également à se procurer de la naloxone, une substance pouvant permettre d’évider les surdoses liées aux opioïdes.
La Mauricie ne possède pas non plus de sites de consommation supervisée. «Les sites d’injection supervisée, c’est quelque chose qui est en place au Québec et au Canada depuis plusieurs années et ça a fait ses preuves», rappelle la Dre Goyer.
Pour les nouvelles récentes sur les régions de la Mauricie et du Centre-du-Québec, consultez le Noovo.Info.