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Société

Œufs et chocolat: les produits phares de Pâques plus chers cette année

De nombreux consommateurs repensent ce qu'ils peuvent se permettre.

Des lapins en chocolat attendent d'être décorés dans la chocolaterie Cocoatree, le 8 avril 2020, à Lonzee, en Belgique.
Des lapins en chocolat attendent d'être décorés dans la chocolaterie Cocoatree, le 8 avril 2020, à Lonzee, en Belgique.
/ CTV News

En parcourant les allées du marché Esposito à Saint-Laurent, Mary Diovisalvi cherchait des produits de base pour les fêtes avant le week-end.

À l'approche de Pâques, de nombreux Montréalais se rendent à l'épicerie pour préparer leurs festins.

Ce texte est une traduction d'un contenu de CTV News

Mais cette année, même les ingrédients les plus simples font mal au portefeuille, alors ils profitent des promotions.

«D'habitude, un poivron coûte 2 dollars, explique Mme Diovisalvi. Aujourd'hui, ils sont en promotion à 1,29 dollar la livre. Je les ai mis dans mon panier.»

Le plat principal, l'agneau, était en rupture de stock.

«J'ai parlé au boucher. Il n'en a pas, car c'est trop cher et les gens n'en achètent pas.»

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De nombreux consommateurs repensent ce qu'ils peuvent se permettre.

Denis Borysov explique que les œufs mimosa sont sa contribution habituelle au repas familial, mais cette année, il hésite.

« Je trouve que les œufs sont assez chers en ce moment », dit-il, debout à côté des boîtes.

D'autres font des exceptions.

«Celui-ci, c'est juste pour les fêtes : 22 dollars», a déclaré , en brandissant une boîte de poulet. 

«Ce n'est pas donné. C'est pourquoi je n'en achète pas souvent, mais avant les fêtes, ça vaut le coup.» 
- Jerzy Sedziak

Un autre produit touché par l'inflation? Le chocolat. Une pénurie mondiale de cacao fait grimper les prix, rendant cette friandise classique de Pâques plus coûteuse cette année.

Pourtant, certains détaillants tentent de satisfaire leurs clients, selon les experts.

«Il suffit de regarder les prospectus de cette semaine», explique Pascal Theriault, économiste agricole à l'université McGill. «Je pense qu'il y avait de très bonnes affaires à faire sur les plats traditionnels de Pâques.»

Le gérant du magasin Esposito explique que son magasin doit faire face à ses propres difficultés.

«Il y a les salaires à payer, le loyer à payer. Il y a beaucoup de choses», explique Jacques Lecavalier.

Quant à Mme Diovisalvi, elle a déclaré qu'elle se rendrait dans un autre magasin pour acheter sa viande.

Pour beaucoup d'autres, la recherche de bonnes affaires ne s'arrêtera pas après ce week-end férié.