Début du contenu principal.
«C’est le prix pour le Grand Prix en fait. It is what it is», a justifié Frederico Panetta en entrevue, lui qui a décidé de louer son luxueux condo à plus de 7600$ par nuit.
À lire également:
- Airbnb illégaux: une (autre) épine dans le pied des locataires
- Montréal veut 60 000 logements abordables d'ici 10 ans
- Accès à la propriété: la moitié des Canadiens non propriétaires est pessimiste
Une personne voulant se procurer le condo de M. Panetta pour les quatre prochains jours devra débourser un total de 36 609$.
Malgré ces chiffres qui peuvent paraitre hallucinants, le propriétaire affirme qu’il reçoit énormément de demandes provenant de personnes très bien nanties, qui assistent au Grand Prix «dans les loges».
«J’ai énormément de demandes. C’est certain que je garde mon prix très élevé. On offre vraiment quelque chose de spectaculaire à ce condo-là. J’ai juste à choisir qui je veux, parce que les demandes sont dures à gérer», a-t-il avancé à la journaliste de Noovo Info Fanny Lachance-Paquette.
Crédit photo: Noovo Info
À voir dans la vidéo.
Même phénomène pour les hôtels
Les Airbnb ne sont pas les seuls à hausser leurs prix lors du Grand Prix, et ce, en raison de la demande élevée, a expliqué Jean-Sébastien Boudreault, alors que le taux d’occupation des hôtels de Montréal est d’environ 97%.
«Effectivement, on peut augmenter un peu les prix, a admis le président-directeur général de l’Association des hôtels du Grand Montréal. Ça reste que Montréal est une ville abordable. La plupart de nos touristes viennent des États-Unis, de l’Europe, donc arrivent ici avec des devises qui valent beaucoup plus cher que le dollar canadien.»
Crédit photo: Noovo Info
Selon M. Boudreault, une chambre d’hôtel dans le centre-ville de Montréal avoisine les 500$ par nuit.
Questionnée par la journaliste Fanny Lachance-Paquette, une touriste a affirmé avoir payé jusqu’à 1300$ pour une nuit à l’hôtel en vue du Grand Prix.