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«Il y a de plus en plus de gens qui en arrachent. Et ça, c’est préoccupant, a déploré M. Dorais lors d’un point de presse sur l'Opération 1er juillet, mardi. Pour vous donner une idée là, c’était 1,6 millions $ en 2019 qu’on avait besoin de mettre pour aider les gens. Et cette année, c’est 3,5 millions $.»
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La pénurie de logements abordables dans la métropole est grandement responsable de cette hausse fulgurante, alors que 81 ménages sont pris en charge par les instances de la Ville, et une trentaine d’entre eux devraient être hébergés d’urgence en date du 1er juillet, ou ils se retrouveront à la rue.
«Quand on regarde le taux d’inoccupation à Montréal, il est relativement au seuil d’équilibre. Mais quand on parle de logement abordable, on est en pénurie, on est presque en absence de disponibilité», a expliqué le porte-parole du Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ), Cédric Dussault.
Crédit photo: Noovo Info
Voyez le reportage d’Anaïs Elboujdaïni dans la vidéo.
Afin de régler ce problème urgent, une solution pour freiner la hausse du prix des loyers et la rareté du logement serait d'instaurer un registre des loyers, estime M. Dussault.
«Il y a plein de monde qui dise que ça fait partie de la solution», a souligné Benoit Dorait.
Crédit photo: Noovo Info
L'élu municipal a d’ailleurs fustigé les gouvernements provincial et fédéral qui ne s'entendent toujours pas pour verser des sommes attendues en matière de logement social, d'après une révélation de Radio-Canada.
Pour l’instant, Benoit Dorais exhorte les Montréalais qui n'ont pas encore trouvé de logements en vue du 1er juillet de contacter la Ville.
«Ce qu’on vise à faire dans les services du premier juillet sur l’aide, c’est l’aide à la recherche de logement, de l’hébergement d’urgence également et de l’entreposage de biens entre deux logements.»