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L’idée d’un Québec indépendant a toujours eu ses adeptes, mais c’est pendant la Révolution tranquille des années 60 que la proposition gagne en popularité.
L’un des visages les plus importants du mouvement, c’est René Lévesque.
D’abord ministre au sein du gouvernement de Jean Lesage, Lévesque quitte le Parti libéral du Québec en 1967 pour fonder le Mouvement Souveraineté-Association. Il propose que le Québec devienne un État indépendant, mais garde des liens économiques et politiques avec le Canada.
Le 14 octobre 1968, le Mouvement Souveraineté-Association fusionne avec un autre parti indépendantiste, Ralliement national, pour créer le Parti québécois.
Élu en 1976, Lévesque organisera le premier référendum sur l'indépendance du Québec, remporté par le NON avec 59% des voix.
Après le premier référendum, René Lévesque prend le «beau risque» de collaborer avec le gouvernement fédéral pour faire des gains à l’intérieur du Canada.
Mais sa décision provoque une crise au Parti québécois. Sept élus claquent la porte du parti.
La crise finit par avoir raison de René Lévesque, qui démissionne en 1985. Le PQ va devoir attendre neuf ans avant de reprendre le pouvoir, avec Jacques Parizeau à sa tête.
Puis, l’année suivante, le camp séparatiste perd un deuxième référendum sur l’indépendance, cette fois par moins de 1 %.
Le PQ remporte quand même les élections suivantes, avec Lucien Bouchard à sa tête, mais les appuis du parti s’effritent pendant les années 2000.
En 2012, en pleine crise du printemps érable, le PQ réussit à se faufiler devant les libéraux de Jean Charest pour former un gouvernement minoritaire avec à peine 32% des voix. Pauline Marois devient alors la première femme première ministre de l’histoire du Québec.
Son mandat va durer à peine 18 mois. Au printemps 2014, Pauline Marois déclenche des élections anticipées. Le PQ perd l’élection, après avoir fait campagne en vantant son projet de Charte des valeurs québécoises.
Depuis, les chefs se sont succédé à la tête du Parti québécois et leur nombre de députés a fondu à vue d’oeil.
Revisitez l'histoire du Parti québécois en 3 minutes dans la vidéo qui accompagne ce texte.
Le chef actuel du Parti québécois (PQ), Paul St-Pierre Plamondon, est né à Trois-Rivières en 1977. Avocat de formation, il détient un baccalauréat en droit civil et en common law de l'Université McGill, un certificat en droit international à l'université de Lund, en Suède, et une maîtrise en administration des affaires de l'Université d'Oxford, au Royaume-Uni.
Il commence sa carrière comme procureur bénévole pour l’assemblée permanente des droits de la personne à Sucre, en Bolivie. Il se déplace ensuite en Belgique afin de travailler aux affaires juridiques de l’Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN). De retour au Québec, il occupe le poste de vice-président et actionnaire de l’étude pour la firme d’avocats Delegatus.
Parallèlement à ses activités professionnelles, Paul St-Pierre Plamondon cofonde un groupe de réflexion à but non lucratif nommé Génération d’idées. Le but est d’intéresser les 20-35 ans au débat public en les invitant à s’exprimer sur des thèmes de société.
Il fait ses premiers pas du côté médiatique en se joignant à l’émission Bazzo.tv comme chroniqueur, en 2010. L’année suivante, il coanime l’émission de radio Génératrice sur les ondes de Radio-Canada. Il devient également chroniqueur pour Les Affaires.
C’est en 2016 qu’il tente sa chance à la course à la direction du PQ. Arrivé au quatrième rang, il devient plutôt le conseiller spécial du chef du parti Jean-François Lisée. En 2020, il remporte finalement la course à la chefferie du PQ.
Il sera candidat dans la circonscription de Camille-Laurin, dans l’est de Montréal, à l'élection provinciale de 2022.