«Les Québécois n’ont peut-être pas réalisé la réelle portée de ce qu’il s’est passé. Aucun politicien n'en a rien à faire. Ils ont laissé pourrir et voilà où on en est rendu», a lâché un enseignant en éducation physique à Noovo Info.
C'était le retour à la routine pour plusieurs enfants et parents, qui étaient soulagés et contents après 24 jours de grève sans école.
«Ça va être bien pour les enfants de retourner à leur routine normale, d’apprendre et de voir leurs amis», a confié un parent à Noovo Info.
«On avait hâte que les enfants retournent à l’école pour pouvoir être éduqués. On a fait de notre mieux, mais ça n’équivaut pas à ce que les enfants peuvent avoir à l’école», a lancé une mère à Noovo Info.
«Ça va faire du bien à tout le monde [dont aux] profs, qui recommencent à travailler», a ajouté un autre père à Noovo Info.
Pourtant, les élèves ont dû trouver un moyen de transport alternatif pour leur premier jour d'école de l'année en raison de la grève des chauffeurs de bus de la compagnie Transco, qui continue de les affecter depuis le 31 octobre 2023.
«C'est déplorable. Il ne faut pas laisser les enfants et les parents comme ça. Mais pour nous, c'est notre seule façon de se faire entendre», a expliqué Carole Laplante, présidente de la STTT-CSN.
Ce retour à l'école marque également le début de l'interdiction du cellulaire en classe dans les écoles primaires et secondaires du secteur public. Pour plusieurs, c'est une bonne nouvelle.
«Je trouve ça bien. Je ne trouve pas que j’ai plus de concentration avec ça», a dit un élève à Noovo Info.
«Ça ne change rien. C’était déjà strict avant », a ajouté un autre élève.
Voyez le reportage de François Breton-Champigny dans la vidéo.