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En considérant l’état dans lequel se retrouve le système de santé québécois, le chiffre fait sourciller, il faut quand même savoir que les postes abolis étaient vacants. Personne ne perd son emploi, mais ces postes étaient quand même affichés pour du personnel soignant sur le terrain, incluant 220 postes sur 330 à l’intention d’embauche d’infirmières.
Au syndicat, on affiche une certaine frustration et un sentiment de surprise à la fois.
«On regarde un poste de vacant, par exemple à l’urgence de Thetford Mines où on est proche du bris de services, ça va très mal… et on coupe un poste à temps complet de nuit», illustre Carole Mercier, présidente du Syndicat des professionnelles en soins de Chaudière-Appalaches, en entrevue avec Noovo Info. «On a un paquet de [congés] de maladie dont on ne prend pas en compte. Avec les coupes, est-ce que quelqu’un d’autre va venir? Non!»
Du côté de la partie patronale, on dit que l’embauche n’a pas cessé et qu’on a 660 postes affichés pour du personnel soignant sur le terrain. Autrement, on spécifie qu’une bonne partie des postes «abolis» reviendront sous une autre forme.
Une proportion de 30% des postes, soit 65 emplois, «seront réaffichés à quatre jours semaine au lieu de cinq», dit Nellie Roy, coordonnatrice aux ressources humaines du CISSS de Chaudière-Appalaches, «et presque 55% sont des postes de remplacements».