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Ce stress est palpable notamment chez Moisson Montréal comme en témoigne Maggie Borowiec, directrice philanthropique, au bulletin de mercredi de Noovo Le Fil 22 avec Étienne Fortin-Gauthier.
Moisson Montréal dessert plus de 300 organismes de quartier dans la métropole.
«Les organismes à qui on donne de la nourriture nous disent que plus que jamais, ils voient de nouveaux visages. Dans les comptoirs alimentaires, il y a beaucoup plus de demandes de gens, qui pour la première fois se tournent vers l’aide alimentaire parce qu'avec l’inflation ils n’arrivent pas à joindre les deux bouts, ils ont besoin d’aide, de nourriture», explique Mme Borowiec.
Les différentes hausses du coût de la vie ont aussi des impacts sur l’équipe de Moisson Montréal alors que les coûts liés à la main-d’œuvre et à l’essence explosent.
«Nous n’avons pas une grosse équipe. Nous comptons sur une cinquantaine d’employés et une cinquantaine de bénévoles», ajoute Maggie Borowiec.
Moisson Montréal mise avant tout sur la récupération pour soutenir la communauté. La majorité des dons versés à l’organisme provient des producteurs, des transformateurs et des grossistes. Ces partenaires sont bien généreux, mais Moisson Montréal constate une baisse dans les surplus ce qui affecte directement ses opérations.
Les dons venant des gouvernements sont stables et la population est très généreuse aux dires de Mme Borowiec.
«Les Québécois sont très solidaires. Ils comprennent que les besoins sont-là et ils sont au rendez-vous», exprime Maggie Borowiec.
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