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«Toute personne, peu importe son identité de genre ou son orientation sexuelle, pourrait être infectée et propager le virus».
L’Agence de la santé publique du Canada rapporte que 58 cas de la variole simienne ont été confirmés au Canada, ce vendredi 3 juin. Plus de 50 de ces cas ont été enregistrés au Québec.
En effet, 52 cas de la maladie ont été confirmés au Québec, cinq en Ontario et un en Alberta.
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Les bonnes habitudes hygiéniques que les Canadiens ont adoptées durant la pandémie, comme la distanciation sociale, peuvent aider à réduire le nombre de transmissions, selon l’administratrice en chef de l’Agence de la santé publique du Canada, la Dre Theresa Tam.
«Il est rassurant de savoir que nos pratiques de protection contre la COVID-19 peuvent aider à réduire les risques d’infections et de propagation», a expliqué la Dre Tam.
Dans les premiers jours où des cas ont été détectés au Canada, les données démontraient que la majorité de ceux-ci avaient été confirmés au sein de la communauté HARSAH (hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes).
Cependant, l’Agence de la santé publique tenait à rappeler à la population qu’il ne s’agit pas de la maladie d’un seul groupe.
«Le risque d’exposition à la variole simienne ne se limite pas à un groupe ou à un milieu en particulier. Toute personne, peu importe son identité de genre ou son orientation sexuelle, pourrait être infectée et propager le virus», a soutenu la Dre Tam.
Jusqu’à maintenant, 1000 doses du vaccin contre la variole simienne ont été distribuées au Québec. Aucune stratégie de vaccination n’a encore été élaborée, mais les provinces et le fédéral poursuivent les discussions à ce sujet.
«Nous avons informé les provinces que s’ils ont besoin de vaccins, nous sommes prêts à agir rapidement», a rapporté la Dre Tam.
De plus, certaines personnes ont déjà été vaccinées contre la maladie dans les années 1970. Malgré le fait que ce groupe puisse bénéficier d’une certaine immunité, il ne faut pas écarter le fait que tout le monde est à risque d’attraper la variole simienne, estime le sous-administrateur de l’Agence de la santé publique du Canada, le Dr Howard Njoo.
«Pour briser la chaine de transmission, il faut utiliser tous les outils à notre disposition», ajoute le Dr Njoo.
Les symptômes rapportés consistent principalement en des lésions cutanées au niveau de la bouche et des organes génitaux. Ces signes peuvent être précédés ou accompagnés de fièvre; de sueurs nocturnes; de maux de tête; de ganglions enflés et de douleurs articulaires ou musculaires.
La maladie se résout d’elle-même en deux à quatre semaines dans la majorité des cas. Des cas très rares de complications graves peuvent toutefois survenir.