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Selon le Dr Réjean Thomas, un homme de Montréal a contracté la variole simienne – également nommée mpox – la semaine dernière.
Le médecin et fondateur de la clinique médicale l’Actuel a toutefois spécifié qu’il est tôt pour confirmer s’il s’agit du nouveau variant de la variole simienne, qui fait actuellement des ravages en République démocratique du Congo et dans d’autres pays africains.
La Suède est quant à elle devenue jeudi le premier pays à l’extérieur de l’Afrique à confirmer la présence du nouveau variant sur son territoire.
Lors d’un entretien accordé à l'animatrice Sabrina Rivet, Dr Thomas a raconté que le patient s’est présenté en clinique avec des lésions au visage. Le médecin mentionne qu’il s’agit d’un cas plutôt particulier, alors que la variole simienne cause habituellement des lésions au niveau des muqueuses génitales.
Dr Thomas a ajouté que le cas qui a été déclaré à Montréal est inhabituel puisque le patient ayant testé positif à la variole simienne a été vacciné à deux reprises contre la maladie.
«Ce n’est vraiment pas normal.»
Le médecin ne sait pas comment l’homme aurait pu attraper la maladie, lui qui «n’aurait pas beaucoup de partenaires sexuels».
Dr Thomas indique que les lésions du patient ont été traitées et qu’il a été isolé. Il se porterait déjà mieux.
Plusieurs cas de variole simienne ont été rapportés au cours des dernières années dans la province. Le gouvernement du Québec avait déployé des campagnes de vaccination afin de faire face à la maladie.
En 2023, la maladie a touché majoritairement les hommes ayant eu des relations sexuelles avec d’autres hommes. La variole se transmet à la suite d’un contact «avec des lésions cutanées, des muqueuses ou des sécrétions respiratoires d’une personne infectée», avait indiqué la santé publique de Montréal l’an dernier.
Le Dr Réjean Thomas réitère que la variole ne se transmet pas forcément sexuellement et se transmet en Afrique chez les enfants dans les écoles.
Selon la santé publique de Montréal, la variole simienne se manifeste principalement par des lésions cutanées au niveau de la bouche et des organes génitaux. Ces symptômes peuvent être accompagnés de fièvre, de sueurs nocturnes, de maux de tête, de ganglions enflés ou de douleurs articulaires ou musculaires.
Après que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que les épidémies de variole sont une urgence mondiale, doit-on s’inquiéter au Québec?
«On ne sait pas trop, mais si l’OMS met une alerte, ils ont consulté les plus grands experts du monde et mieux vaut prévenir que guérir», a conclu le Dr Thomas.
À voir dans la vidéo.