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Il y aurait de moins en moins de cas de variole simienne dans la grande région de Montréal, une situation attribuable notamment à l'accès à la vaccination selon le Dr Thomas.
Bien que la situation de la variole simienne prenne moins de place dans l’actualité québécoise depuis un certain temps, il y a du nouveau avec l’offre de la deuxième dose de vaccin pour les personnes admissibles.
Étienne Fortin-Gauthier en a discuté lundi au bulletin Noovo Le Fil 22 avec le Dr Réjean Thomas, fondateur et directeur de la clinique L’Actuel.
Le Dr Thomas souligne d’entrée de jeu que la deuxième dose du vaccin contre la variole simienne est recommandée un peu partout.
«Nous savons que l’efficacité d’un vaccin peut perdre de sa force avec le temps et c’est aussi une question de voir s’il y a une accessibilité aux vaccins, c’est ce que j’ai compris», affirme le Dr Réjean Thomas.
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Il y aurait de moins en moins de cas de variole simienne dans la grande région de Montréal, une situation attribuable notamment à l'accès à la vaccination selon le Dr Thomas.
«Nous avons presque plus de cas depuis un mois. C’est ça l’importance de la deuxième dose aussi. Nous avons vu quand même plusieurs personnes qui ont été vaccinées et qui ont quand même fait la variole simienne. On n’a pas beaucoup de données sur l’efficacité du vaccin avec une seule dose», explique-t-il.
Le Dr Thomas ajoute que plusieurs personnes dans la clientèle cible n'ont pas été chercher leur dose de vaccin et que la campagne de vaccination est d'autant plus importante puisque «nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve».
Le Dr Réjean Thomas souligne que le vaccin contre la variole simienne peut prendre une à deux semaines à faire effet et que l'étude de cas a démontré que les gens vaccinés sont atteints de la maladie de façon moins sévère.
Depuis l'apparition de nombreux cas de la variole simienne au Québec, les médecins et les spécialistes ont pu apprendre certaines choses importantes.
«C’est une maladie que l’on voyait surtout lors de contacts sexuels, alors que la variole simienne n’est pas reconnue encore comme une maladie transmise sexuellement. Nous avons appris que c’était une maladie quand même assez sévère alors qu’il y a eu plusieurs cas d’hospitalisation et que c’est une maladie qui se transmet relativement facilement», explique le Dr Thomas.
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Le fondateur et directeur de la clinique L’Actuel termine en soulignant que bien que la situation soit sous contrôle actuellement face à la variole simienne au Québec, les acteurs du milieu de la santé demeurent préoccupés à savoir si cette maladie va disparaître ou si elle sera vue régulièrement dans les cliniques.
Rédigé par Jennifer Gravel pour Noovo Info