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Après un an de négociations «infructueuses», il est minuit moins une pour éviter la grève qui viendrait perturber le trimestre d'enseignement.
Après un an de négociations «infructueuses» avec leur employeur pour le renouvellement de leur convention collective, il y a un ras-le-bol général au sein des chargés de cours/professeurs enseignants de l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
Pour le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM, «il est minuit moins une pour éviter la grève.»
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Un point de presse a eu lieu jeudi à Montréal avec le président du syndicat, Olivier Aubry, pour faire le point sur les négociations.
«Nous sommes à la veille d’une grève générale illimitée s’il n’y a pas d’avancées majeures à la table de négociation avec l’université», fulmine M. Aubry.
Le Regroupement université de la FNEEQ, qui unit la majorité des syndicats du personnel enseignant contractuel des autres universités québécoises, était également sur place pour témoigner de sa solidarité avec le syndicat de l’UQAM.
«Nous serons à leurs côtés tant et aussi longtemps qu’il faut pour qu’elles et ils obtiennent un règlement à la hauteur de leur importante contribution à l’enseignement universitaire», exprime la vice-présidente de la FNEEQ, Christine Gauthier.
Le regroupement reçoit également le support des différents représentants d’autres syndicats universitaires, notamment de l’Université de Montréal, l’Université McGill et l’Université de Québec à Rimouski.
«Ce n’est pas normal que les professeurs-enseignants de l’UQAM doivent encore lutter pour faire reconnaître leurs demandes importantes sur la stabilisation de l’emploi. Il est urgent de réfléchir à plus long terme à l’engagement des enseignantes et enseignants dans nos universités», témoigne le président du Syndicat des chargées et chargés de cours de l’Université McGill, Raad Jassim.
Les 2500 membres du syndicat attendent toujours «des offres sérieuses» de la part de l'employeur et ils jugent qu’il reste «peu de temps pour éviter un arrêt de travail qui viendrait perturber le trimestre d'enseignement.»
Le Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l’UQAM soutient que jusqu’à maintenant, la direction de l’UQAM veut imposer des reculs par rapport à la convention collective en vigueur.
Ces reculs incluent, selon le syndicat, une augmentation de la période de probation et une réduction de la durée du lien d’emploi, de même que des pertes de qualifications pour les cours non donnés après cinq ans.
Il y a deux semaines, les membres du Syndicat des professeures et professeurs enseignants de l'UQAM ont voté à 90 % en faveur d'un mandat de grève générale illimitée à déclencher au moment opportun.
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Notons également que le syndicat espère que la désignation de chargés de cours soit remplacée par celle de professeurs enseignants, de là le nouveau nom du syndicat. Lors de sa fondation en 1978, l’appellation était celle de Syndicat des chargés de cours de l’UQAM.