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La dernière fois que les Américains ont emmené un rover sur la lune était en 1972.
Dans les couloirs de Polytechnique Montréal, la vue d'un robot articulé grimpant les escaliers ne distrait guère les étudiants, habitués d’être entourés de technologies futuristes.
«Je peux en fait lui dire où je veux qu'il aille», a expliqué le professeur de génie Giovanni Beltrame, démontrant d'autres robots qu'il utilise avec son unité de recherche nouvellement assemblée.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
L'unité, appelée Astrolith, développe un type d'intelligence artificielle qui pourrait un jour contribuer à l'exploration lunaire.
Astrolith fabrique des ordinateurs et des logiciels pouvant être adaptés à divers dispositifs d'exploration tels que des drones et des robots.
«Nous sommes beaucoup de professeurs, 18 professeurs en fait, avec des expertises différentes, afin de faire progresser l'ingénierie lunaire en vue d'un établissement permanent sur la lune et au-delà», a affirmé M. Beltrame.
La dernière fois que les Américains ont emmené un engin sur la lune était en 1972.
Mais la course à l'exploration lunaire reprend de l'ampleur. Plusieurs pays, dont le Japon ce mois-ci, ont posé des modules lunaires.
Les Américains et les Canadiens participent également à l'exploration habitée au cours des deux prochaines années dans le cadre des missions Artemis.
Sauf que cette fois-ci, le monde scientifique a des objectifs beaucoup plus ambitieux - et c'est là que l'équipe de Polytechnique entre en jeu.
«Dans le futur, je dirais un futur proche, l'exploitation minière sera une chose car il est très important de construire des colonies sur la lune, donc vous devez extraire vos propres ressources là-bas», a soutenu M. Beltrame.
L'ingénierie en développement d’Astrolith pourrait même changer la manière dont nous exploitons notre propre planète.
«Il est également possible que l'exploitation minière dans l'espace soit plus avantageuse que l'exploitation minière sur Terre en raison des effets environnementaux de l'exploitation minière ici.»
Les capteurs en cours de développement sont si avancés que les caméras sur les robots peuvent cartographier leur environnement en 3D et réagir en conséquence. M. Beltrame est entouré de jeunes étudiants en maîtrise et en doctorat désireux de redécouvrir les ambitions lunaires qui ont animé la NASA dans les années 1960.
«En fait, ce serait mon rêve de vivre sur la lune, mais c'est un peu tôt pour ça. Mais nous travaillons dessus», a mentionné Guillaume Ricard, membre d'Astrolith.
C'est un nouvel âge spatial pour une équipe qui s'efforce de graver sa propre légende sur la surface lunaire.