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Sport

Une étude recommande de faire passer à 15 ans l'âge autorisé pour les contacts physiques au hockey

Près de la moitié des blessures au hockey sont causées par des mises en échec corporelles.

Le hockey demeure le sport dans lequel survient le plus grand nombre de traumatismes crâniens en pédiatrie, tant chez les garçons que chez les filles.
Le hockey demeure le sport dans lequel survient le plus grand nombre de traumatismes crâniens en pédiatrie, tant chez les garçons que chez les filles.
/ Noovo Info

Une étude conjointe de l'Université d'Ottawa (UdO) et du Centre hospitalier pour enfants de l’Est de l'Ontario (CHEO) recommande de faire passer de 13 à 15 ans l'âge autorisé pour les contacts physiques au hockey sur glace.

Cette recommandation faite aux écoles et organisations sportives vise à prévenir les risques de blessures, notamment de commotions cérébrales.

Près de la moitié des blessures au hockey sont causées par des mises en échec corporelles.

Dans les ligues qui permettent ce type de mise en échec, le taux de blessure chez les enfants et les jeunes est quatre fois plus élevé.

D’autres études révèlent que le nombre de commotions chute de plus de 50% lorsqu’on élimine les contacts physiques.

«Il est de notre devoir de faire tout ce que nous pouvons pour rendre le sport le plus sécuritaire possible.»
- Dr Kristian Goulet, professeur adjoint à la Faculté de médecine de l’UdO et directeur médical de la clinique de traitements des commotions cérébrales du CHEO

Le hockey demeure le sport dans lequel survient le plus grand nombre de traumatismes crâniens en pédiatrie, tant chez les garçons que chez les filles.

On estime qu’il y a 200 000 cas de commotion cérébrale par année au Canada, majoritairement chez les enfants et les jeunes.