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Nikolaos Papadopoulos aurait brisé des vitrines et attaqué des œuvres qu’il considérait comme «blasphématoires».
La police grecque a arrêté lundi un député qui s'en serait pris à des œuvres d’art faisant partie d’une exposition à la Pinacothèque nationale d’Athènes.
Nikolaos Papadopoulos, membre du petit parti ultra-religieux Niki, aurait brisé des vitrines et attaqué des œuvres qu’il considérait comme «blasphématoires». Le musée d'art a été fermé lundi.
Les œuvres auraient fait partie d’une exposition d’artistes grecs intitulée L’attrait du bizarre, qui comprenait des caricatures d’icônes et de thèmes religieux.
L’exposition, qui a ouvert en janvier et devrait se poursuivre jusqu’en septembre, accompagne une exposition parallèle de 80 œuvres du maître espagnol de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle Francisco Goya.
La Pinacothèque nationale a publié un communiqué indiquant que ses activités étaient «temporairement suspendues en raison de l’attaque contre des œuvres d’art». Elle n’a donné aucun détail sur les œuvres visées et les dommages causés.
M. Papadopoulos, dont le parti de droite Niki détient 10 des 300 sièges à la législature, avait déjà déclaré au Parlement que l'exposition était blasphématoire et contre la Vierge Marie et le Christ.
Créé en 2019, le parti Niki — la divinité de la victoire — propose un mélange de traditionalisme chrétien orthodoxe et de nationalisme grec.
Le ministère de la Culture a répondu qu'il «ne se livrait jamais à des actes de censure».