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«Vous voyez de plus en plus de restaurants qui ferment, car ils n’ont pas assez d’employés pour pouvoir ouvrir», a lancé François Vincent, vice-président du FCEI au Québec.
La vie semble reprendre un rythme normal, les restaurants du Québec ont rouvert leur salle à manger depuis quelques mois, mais pour plusieurs propriétaires, les temps sont encore difficiles.
Alors que des centaines de restaurants ont tout simplement fermé boutique lors de la pandémie, une nouvelle enquête révèle que la majorité de ceux toujours ouverts souffre d’une pénurie de main-d’œuvre.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
Harry’s Curry Corner, un restaurant indien à Montréal, n’a pas été épargné par le manque de personnel, alors que le chef cuisinier doit effectuer des quarts de travail de 18 heures la plupart des jours.
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Le restaurant familial a ouvert ses portes il y a neuf mois et est toujours d’employés.
«C’est vraiment difficile de trouver du personnel… c’est vraiment difficile», a déploré le propriétaire du restaurant Mayak Patel.
Crédit photo: Graham Hughes | La Presse canadienne
Selon la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante (FCEI), pratiquement 80% des propriétaires d’hôtels et de restaurants du Québec travaillent plus longtemps afin de joindre les deux bouts.
«Vous voyez de plus en plus de restaurants qui ferment, car ils n’ont pas assez d’employés pour pouvoir ouvrir», a lancé François Vincent, vice-président du FCEI au Québec.
Le Journal de Montréal a également rapporté dans un dossier qu’environ 800 restaurants ont été dans l’obligation de fermer dans la dernière année.
En ce qui concerne les boutiques ayant survécu, elles doivent se battre quotidiennement contre la hausse record du coût de la vie. En effet, l’inflation fait également des dégâts importants dans le monde de la restauration.
Le propriétaire de La Republika dans Côte-des-Neiges affirme que ses dépenses alimentaires sont deux fois plus élevées que l'an dernier.
«Nous dépensons normalement 20 à 25 dollars en huile de cuisson. Maintenant c'est 40 dollars, a expliqué Christian Maikee Jesus. Les restaurants ont vraiment été frappés durement pendant cette pandémie…»
Pour alléger le fardeau, la FCEI a demandé au gouvernement du Québec d'augmenter l'immigration et de réduire les impôts afin que les petites entreprises puissent attirer des travailleurs mieux rémunérés.
-Un article de Touria Izri pour CTV News.