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Loto-Québec a affiché mercredi un résultat net consolidé de 1,6 milliard $ pour son exercice 2022-2023, ce qui représentait une progression de 40 % par rapport au résultat de l'exercice précédent.
Loto-Québec a affiché mercredi un résultat net consolidé de 1,6 milliard $ pour son exercice 2022-2023, ce qui représentait une progression de 40 % par rapport au résultat de l'exercice précédent, qui avait notamment été marqué par des périodes de fermeture liées à la pandémie de COVID-19.
Les produits de la société d'État ont totalisé 3,0 milliards $, une hausse de 35,2 % par rapport à ceux de l'exercice 2021-2022.
Par rapport aux résultats financiers de l'exercice 2019-2020, soit avant la pandémie, Loto-Québec a vu son résultat net et ses revenus progresser de 18,2 % et de 9,4 % respectivement.
La société a souligné qu'il s'agissait de sa meilleure performance financière depuis l'entrée en vigueur de la loi antitabac, en 2006, qui avait eu comme effet secondaire de réduire l'achalandage dans les établissements de jeux.
Le secteur des loteries a vu ses produits totaliser 996,1 millions $, ce qui représentait une baisse de 1,1 % par rapport aux revenus records de l'exercice précédent. Pendant ce temps, le secteur des casinos et des salons de jeux a vu ses produits bondir de 67,6 % sur un an pour atteindre 1,1 milliard $, un sommet historique. Le secteur des établissements de jeux a finalement enregistré des produits de 922,2 millions $, en hausse de 64,6 % sur un an.
Les charges totales de Loto-Québec se sont chiffrées à 875,1 millions $, une hausse de 34,3 % par rapport à l'exercice précédent, mais une baisse de 3,3 % par rapport à 2019-2020.
Ces résultats, qui ne comprenaient aucune ventilation pour le quatrième trimestre en tant que tel, permettront à la société d'État de verser un dividende de 1,6 milliard $ au gouvernement du Québec.
Dans son rapport annuel, Loto-Québec a révélé que son président et chef de la direction, Jean-François Bergeron, avait vu sa rémunération globale atteindre 586 421 $ pour l'exercice clos le 31 mars, ce qui représentait une hausse de 46 % par rapport à celle de l'an dernier. Cependant, puisque sa nomination à ce poste remonte au 31 mai 2021, c'est la première fois que sa rémunération globale porte sur un exercice complet.
Les quatre autres dirigeants de Loto-Québec les mieux rémunérés ont pour leur part enregistré des hausses de rémunération globale d'entre 34,3 % et 38,3 %, ce qui s'expliquait notamment par le retour de la rémunération incitative, qui avait été suspendue pendant la pandémie.
Ces primes, qui portent maintenant le nom de «rémunération variable annuelle», sont conditionnelles à l'atteinte de certains objectifs. Pour les cinq dirigeants les mieux rémunérés de la société d'État, elles oscillaient entre 70 992 $ et 106 994 $ lors du plus récent exercice.