Début du contenu principal.
Un sondage mené il y a un peu plus de trois mois suggère qu'un nombre croissant de Canadiens sont aux prises avec la hausse du coût des aliments et que le recours aux banques alimentaires augmente au Canada.
Un sondage mené il y a un peu plus de trois mois suggère qu'un nombre croissant de Canadiens sont aux prises avec la hausse du coût des aliments et que le recours aux banques alimentaires augmente au Canada.
Alors que les prix des produits de base comme les pâtes, le pain et la viande montent en flèche, un sondage de Banques alimentaires Canada indique que la faim et l'insécurité alimentaire augmentent dans tout le pays, les Canadiens à faible revenu étant les plus durement touchés par l'inflation.
L'enquête menée par la firme Mainstreet Research révèle que près d'un quart des Canadiens ont déclaré manger moins qu'ils ne le devraient parce qu'ils n'avaient pas assez d'argent pour se nourrir.
De plus, un Canadien sur cinq a déclaré avoir souffert de la faim au moins une fois entre mars 2020 et mars 2022.
À lire également :
La PDG de Banques alimentaires Canada, Kirstin Beardsley, affirme que la majorité des banques alimentaires ont déjà atteint leurs limites et que cet été devrait être le plus difficile des 41 ans d'histoire de l'organisation.
«Les banques alimentaires de la plupart des régions du Canada connaissent un afflux de personnes qui s’y rendent pour la première fois, un nombre qui a augmenté jusqu'à 25 % dans certaines régions», selon ce que Mme Beardsley a écrit dans un communiqué.
«Les Canadiens nous disent qu'ils manquent d'argent pour se nourrir en raison de la hausse des prix du logement, de l'essence, de l'énergie et des aliments.»
Selon Statistique Canada, les consommateurs ont payé 9,7 % de plus pour la nourriture dans les magasins en avril par rapport à il y a un an, la plus forte augmentation depuis septembre 1981.
L'agence fédérale affirme que les prix des pâtes ont augmenté de 19,6 % d'une année sur l'autre, les produits céréaliers de 13,9 %, le pain de 12,2 % et le coût des fruits frais de 10 %.
Le sondage par entretien téléphonique automatisé de Mainstreet Research a interrogé 4009 adultes du 25 février au 2 mars.