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Le projet de résidence pour aînés serait le plus important projet de l'histoire du programme AccèsLogis Québec de la Société d'habitation du Québec.
Les gouvernements du Canada et du Québec et la Ville de Montréal ont inauguré lundi la Résidence des Ateliers, un nouvel immeuble de 193 logements pour aînés dans la métropole.
Situé à proximité du métro Rosemont, ce projet qui a nécessité un investissement de 112 M$ est destiné aux aînés autonomes ou en légère perte d’autonomie, compte 10 étages et abritera aussi un centre administratif et de service de l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM).
Près de 200 ménages pourront habiter dans ces résidences. «À l'heure de la crise du logement et de la flambée immobilière dans la métropole, les besoins sont immenses en matière de logement et il y a urgence d'agir, notamment pour la population vieillissante», a souligné le responsable de l'habitation et vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Benoit Dorais.
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La Résidence Des Ateliers est un projet du programme AccèsLogis Québec de la Société d’habitation du Québec (SHQ). Ce dernier vise à «réaliser des logements communautaires et abordables pour des ménages à revenu faible ou modeste et pour des personnes ayant des besoins particuliers en habitation».
Voyez le reportage de Lili Mercure.
«L'aide financière de notre gouvernement, jumelée à l'apport des autres partenaires, fait en sorte que des aînés, pour la plupart à faible revenu, pourront maintenant bénéficier d'un logement sécuritaire et abordable», a déclaré la ministre responsable de l’Habitation, France-Élaine Duranceau.
Des 112 M$ nécessaires au développement des Résidences des Ateliers, près de 21 M$ proviennent de la SHQ, 20,5 M$ de la Ville de Montréal et 9,65 M$ du gouvernement fédéral. La SHQ a également garanti le prêt hypothécaire de 62,98 M$ contracté par l'OMHM, qui a porté le projet.
En septembre dernier, le Front d’action populaire en réaménagement urbain (FRAPRU) en demandait plus à la Coalition avenir Québec (CAQ) en matière d’actions pour contrer la crise du logement. Des membres de l’organisme se sont réunis devant le bureau électoral de la formation politique jeudi à Verdun afin de faire entendre leur message.
Rappelons qu’au mois d’août, François Legault avait promis la construction de 11 700 logements sociaux et abordables en quatre ans, au coût de 1,8 milliard $. Pour le FRAPRU, cet engagement est «largement insuffisant pour permettre aux ménages à faible et à modestes revenus de faire face aux conséquences dramatiques des pénuries de logements locatifs et de logements sociaux».
«La promesse de la CAQ donne moins de 3000 logements par année, dont on ne sait pas quelle proportion sera hors marché privé et réellement abordable de façon pérenne ni combien seront réservés aux ménages à faible revenu. C’est loin de répondre aux besoins, même les plus urgents. Le message lancé aux ménages mal-logés c’est que pour la plupart d’entre eux, il n’y a pas d’espoir, et ça, c’est très inquiétant», a commenté la porte-parole du FRAPRU, Véronique Laflamme.
Le FRAPRU a ajouté que «240 000 ménages locataires québécois ont des besoins impérieux de logements parce qu’ils vivent dans un logement trop cher, trop petit et-ou insalubre».
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