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Une nouvelle étude montre que le fossé linguistique peut avoir de graves conséquences.
Un nouveau rapport montre que les aînés anglophones ont plus de difficultés à accéder aux services de santé au Québec, ce qui peut avoir un effet sur leur qualité de vie.
Le Réseau de recherche sur les communautés québécoises d'expression anglaise (RRCQEA) de l'Université Concordia a constaté que les aînés anglophones sont confrontés à des défis uniques tels qu'un soutien limité et un besoin croissant de services.
Ce texte est une traduction d'un article de CTV News.
«L'accès aux services gouvernementaux ou aux services de santé est un problème très important pour les personnes âgées anglophones, en particulier en dehors de la région de Montréal», a avancé Richard Silver, président de Seniors Action Quebec.
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Naviguer dans les hôpitaux, les cliniques et même les ressources en ligne comme Info-Santé est souvent une tâche écrasante.
L'étude montre que le fossé linguistique peut avoir de graves conséquences.
Selon M. Silver, la situation est encore plus difficile pour la moitié des aînés anglophones du Québec, qui ne parlent pas français.
«[Les aînés anglophones] n'ont pas eu l'occasion, lorsqu'ils étaient jeunes, d'acquérir ces compétences en français que beaucoup de jeunes acquièrent aujourd'hui.»
Les défis, a-t-il ajouté, vont au-delà de la langue, car l'étude met en évidence les difficultés économiques.
«Une plus grande proportion de personnes âgées anglophones vivent en dessous du seuil de faible revenu», a ajouté M. Silver.
L'obstacle économique rend encore plus difficile l'accès à l'aide, qui est souvent numérique ou nécessite un niveau d'éducation plus élevé.
L'étude intervient alors que des groupes de défense des droits demandent au gouvernement de la CAQ de François Legault d'augmenter le financement des groupes communautaires.
«Ce sont des cadres qui permettent aux personnes âgées anglophones de se réunir pour leur bien-être, psychologique et autre», a souligné Richard Silver.
Le budget provincial étant prévu pour le 25 mars, les défenseurs des droits espèrent que le gouvernement écoutera et prendra des mesures.