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«Effectivement, plus ça va et plus le nombre d’heures augmente [...] Au moment où l’on se parle, on n’a pas encore atteint les 100 heures», a rapporté la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, en mêlée de presse, jeudi.
Les pilotes d’avion-citerne qui affrontent les feux de forêt partout dans les régions touchées se rapprochent du nombre d’heures maximales de vol autorisées par la loi.
La réglementation fédérale permet 120 heures de vol sur une période de 30 jours, cependant, les conventions collectives qui relèvent du provincial prévoient une limite de 100 heures «à moins que la personne accepte d’en faire plus».
«Effectivement, plus ça va et plus le nombre d’heures augmente [...] Au moment où l’on se parle, on n’a pas encore atteint les 100 heures», a rapporté la ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, en mêlée de presse, jeudi.
Cependant, le gouvernement demeure silencieux à savoir quelle sera la suite des choses une fois que tous les pilotes auront atteint leur limite.
Au total, 19 avions-citernes sont en action sur le terrain, 14 appartiennent au Québec, deux sont loués et quatre sont prêtés par la Nouvelle-Écosse. Et 38 pilotes de Service aérien gouvernemental sont à leur commande durant cette crise.
Un groupe de 24 mécaniciens sont également à bord des avions afin d’effectuer des réparations le plus rapidement possible. Mercredi, le premier ministre François Legault a expliqué que tous les appareils doivent interrompre le combat pour des inspections obligatoires après 50 heures de vol.
Vers 11h jeudi, la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU) indiquait qu'il y avait toujours 136 incendies en activité en zone intensive et 14 incendies en activité en zone nordique. Plus de 800 000 hectares de terrain auraient brûlé jusqu'à maintenant.