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Les Jésuites du Canada promettent de poursuivre l'enquête sur les allégations d'abus sexuels liés à un prêtre qui a déjà travaillé dans la communauté mohawk de Kahnawake sur la Rive-Sud de Montréal.
Les Jésuites du Canada promettent de poursuivre l'enquête sur les allégations d'abus sexuels liés à un prêtre qui a déjà travaillé dans la communauté mohawk de Kahnawake sur la Rive-Sud de Montréal.
La décision survient après un vote dans la communauté de Kahnawake, la fin de semaine dernière, en faveur de l'exhumation de la dépouille du père Léon Lajoie. Celui-ci a été assigné à l'église de la mission Saint-Francois-Xavier dans la réserve de 1961 à 1996.
Des membres de la communauté ont fait état l'été dernier d'allégations d'agressions sexuelles contre le père Lajoie, décédé en 1999. Ils exigent que sa dépouille soit déplacée du territoire afin d'amorcer un processus de guérison.
Les Jésuites ont déclaré dimanche qu'ils respectaient la décision, ajoutant que leur prochaine étape serait des consultations avec la communauté sur le transfert de la dépouille du religieux vers un cimetière jésuite à Saint-Jérôme, dans les Laurentides.
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Même si l'enquête indépendante qu'ils ont demandée n'a pas apporté de preuve d'agressions, le rapport n'a pas «effacé toutes les allégations» contre le père Lajoie, ont soutenu les Jésuites du Canada, dans un communiqué.
Ils ont précisé que deux des plaintes examinées étaient non fondées «et que l'une d'entre elles, bien que crédible, pourrait être due à une erreur d'identité».
La portée de l'enquête en cours devra être déterminée par le Conseil mohawk de Kahnawake, la communauté et les paroissiens de l'église de la mission Saint-Francois-Xavier.