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«Cette semaine, la préparation est la même.»
Les Alouettes de Montréal ont connu un dernier tiers de saison plus difficile, mais pas question pour eux de modifier leur préparation. Après tout, c'est la même préparation qui leur a permis de mettre la main sur la coupe Grey l'an dernier et de terminer la saison 2024 au sommet dans l'Est avec une fiche de 12-5-1.
«Cette semaine, la préparation est la même. Notre approche est la même que celle de l’an dernier et on a réalisé que ça fonctionnait, a indiqué le maraudeur québécois Marc-Antoine Dequoy après l'entraînement des siens, mardi, au stade Hébert de Saint-Léonard.
«On a décidé tôt cette saison d’adopter la même approche. Maintenant, l’exécution est parfois plus difficile. La seule différence d’un match comme ça, c’est que tu n’as pas besoin d’aller chercher une motivation supplémentaire, car tu es en éliminatoires.»
«Nous n’avons pas changé notre façon d’aborder les matchs malgré les succès, a pour sa part indiqué l'entraîneur-chef Jason Maas. Nous prenons chaque jour individuellement et nous assurons d’en tirer le meilleur. On ne peut pas se soucier de qui est le favori ou le négligé.»
«Le message ne change pas: on se dit depuis le mois de mai qu’on est l’équipe à battre, a ajouté le secondeur Geoffrey Cantin-Arku, auteur de cinq sacs et d’une interception à sa première saison dans le circuit Ambrosie. On veut prouver à tout le monde qu’on avait raison depuis le début.»
Pour Maas, le processus est évidemment évolutif: il ne dirige pas ses entraînements ni ne prépare son club de la même façon que lors du camp d'entraînement de 2023.
«Vous apprenez chaque match, pas seulement un match donné, a noté l'entraîneur. Nous avons appris dans nos 18 matchs de saison, dont les trois contre eux. D’un match à l’autre, cinq ou six jeux feront la différence. Qui va les réussir? Notre objectif est de préparer nos joueurs au meilleur de leurs capacités.»
Maas est conscient du défi que représentent les Argos (10-8). Mais après 18 matchs de saison et un match éliminatoire, le groupe d'entraîneurs des Oiseaux dispose de toute l'information nécessaire.
«Vous regardez toujours de la façon dont les équipes les affrontent. Ils ont plusieurs points forts et nous savons que nous toute une bataille entre les mains. Ils jouent à un très haut niveau et vous devez être prêt. Je pense qu’on est sur la bonne voie de l’être.»
«Nous avons accordé beaucoup de verges au sol contre les Argos cette saison, ce n’est pas nous ça, a souligné le demi défensif Wesley Sutton. Nous devrons mieux faire cette fois. Mais de jouer à domicile nous aidera. Assurément, nous devrons corriger les erreurs effectuées cette saison.»
Même s'ils ont terminé avec une fiche supérieure aux Argonauts et le titre dans l'Est, les Alouettes s'attendent à être les négligés pour cette finale de l'Est, dont le coup d'envoi est prévu à 15h samedi, au stade Percival-Molson.
«Je suis pas mal certain que nous serons encore les négligés cette semaine. Si les médias veulent faire ça, ce sera une motivation supplémentaire pour nous, a affirmé Dequoy. Nous ne sommes pas en mode défense de titre, mais bien en mode conquête de titre.
«C’est différent de jouer à la maison, a-t-il ajouté. [Le quart des Argos] Chad Kelly sera dans un stade extrêmement bruyant avec nos klaxons. Défensivement, c’est un avantage.»
De déranger rapidement Kelly fera assurément partie du plan de match des Alouettes. Le quart des Argos est reconnu pour perdre ses moyens quand il est frappé tôt dans une rencontre.
«Avec Kelly, c’est quelqu’un qui fonctionne avec le rythme. Si tu peux lui entrer dans la tête rapidement, c’est une chose qui peut nous avantager», a laissé tomber Cantin-Arku.
«Je pense que vous devez déranger le joueur qui touche le plus souvent au ballon, a admis le coordonnateur en défense Noel Thorpe. Mais ce n’est pas seulement lui, ils sont solides. Ils ont trois bons porteurs de ballon, ils sont excellents dans les positions d’agilité. Leur ligne offensive fait du gros travail, ils sont bien dirigés et sont bien préparés.»