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M. Leblanc s'attend à ce que plusieurs employeurs privés fassent de même ce printemps et cet été, pour faciliter le travail d'équipe, l'échange d'idées, de trucs, favoriser le réseautage et renforcer la culture d'entreprise.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain retourne à la normale d'avant la pandémie, en termes de jours de travail en présence au bureau. Et son président s'attend à ce que bien des employeurs privés fassent de même d'ici septembre, dans un vaste mouvement.
En entrevue mercredi, Michel Leblanc, président et chef de la direction de la Chambre de commerce, a par ailleurs déploré que les gouvernements tardent à emboîter le pas.
M. Leblanc refuse de dire que les employés de la Chambre reviendront à compter du 1er mai à cinq jours par semaine en présence au bureau. À ses yeux, il faut cesser de voir cela en termes de jours par semaine au bureau. Il faut plutôt «rétablir le lieu normal de travail» qu'est le bureau et tourner la page. Tout en faisant preuve d'une certaine souplesse.
M. Leblanc s'attend à ce que plusieurs employeurs privés fassent de même ce printemps et cet été, pour faciliter le travail d'équipe, l'échange d'idées, de trucs, favoriser le réseautage et renforcer la culture d'entreprise.
«Des entreprises veulent le faire, mais dans le cadre d'un mouvement», explique-t-il, car «elles ont peur de perdre des employés» qui quitteraient pour une entreprise qui continuerait avec le travail en mode hybride ou en télétravail.
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Il note que lors d'entrevues d'embauche, par exemple, des candidats s'informent maintenant des politiques de l'entreprise en matière de télétravail. Il faut donc selon lui rappeler que le lieu normal de travail est la place d'affaires, le bureau.
«Il y a un mouvement qui d'après moi va prendre tout le printemps et l'été. Et je pense qu'on va avoir une nouvelle normalité rétablie à partir du mois de septembre prochain.»
M. Leblanc déplore que les gouvernements, comme employeurs, tardent à emboîter le pas avec leurs propres travailleurs dans les ministères et organismes.
«Les seuls qui traînent la patte, ce sont les gouvernements. Les gouvernements sont lents; ils considèrent encore en termes de jours, en termes de nombre de jours», critique-t-il.