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L'enquête conjointe doit permettre notamment de déterminer si la société OpenAI a obtenu un «consentement valable» pour la collecte, l’utilisation et la communication des renseignements personnels des individus établis au Canada.
Les autorités responsables de la protection de la vie privée au Québec, en Alberta et en Colombie-Britannique se joignent à leur homologue fédéral pour enquêter conjointement sur l'entreprise à l'origine du ChatGPT, ce robot conversationnel doté d'une intelligence artificielle.
Le Commissariat à la protection de la vie privée du Canada avait annoncé en avril qu’il ouvrait une enquête sur OpenAI, la société mère de ChatGPT, à la suite d’une plainte selon laquelle des renseignements personnels avaient été recueillis, utilisés et communiqués sans consentement.
La Commission d’accès à l’information du Québec précise jeudi dans un communiqué qu'étant donné que l’intelligence artificielle a une vaste portée, que ses répercussions sur la vie privée sont importantes et qu’elle touche toute la population canadienne, les quatre autorités ont décidé d’enquêter conjointement sur cette affaire.
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ChatGPT, qui a été lancé en novembre dernier, utilise des informations déjà existantes sur internet pour répondre aux questions des utilisateurs, dans un mode conversationnel.
L'enquête conjointe doit permettre notamment de déterminer si la société OpenAI a obtenu un «consentement valable» pour la collecte, l’utilisation et la communication des renseignements personnels des individus établis au Canada au moyen de son robot conversationnel.
Les quatre autorités chargées de la protection de la vie privée indiquent qu'elles enquêteront également pour déterminer si la société établie aux États-Unis a respecté ses obligations en matière de transparence, d’accès, d’exactitude des renseignements et de responsabilité.
Les organismes détermineront enfin si OpenAI «a recueilli, utilisé ou communiqué des renseignements personnels à des fins acceptables, raisonnables ou légitimes dans les circonstances».
«En tant que responsables de la réglementation, nous devons suivre la rapide évolution des avancées technologiques – et même conserver une longueur d’avance sur ce plan – afin de protéger le droit fondamental à la vie privée des Canadiennes et des Canadiens», a indiqué jeudi le Commissaire à la protection de la vie privée du Canada, Philippe Dufresne.