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Pour la première fois depuis le début de sa carrière qui s'étend sur des décennies, Hayao Miyazaki, le maître japonais de l'animation âgé de 82 ans, est numéro un au box-office nord-américain.
Pour la première fois depuis le début de sa carrière qui s'étend sur des décennies, Hayao Miyazaki, le maître japonais de l'animation âgé de 82 ans, est numéro un au box-office nord-américain. Le dernier enchantement du réalisateur, «Le garçon et le héron», a récolté 12,8 millions $ au cours de son premier week-end d'exploitation en salle, selon les estimations du studio.
«Le Garçon et le héron», le film d'animation fantastique tant attendu du réalisateur de «Le voyage de Chihiro», «Mon voisin Totoro» et d'autres classiques de l'animé, n'est que le troisième animé à figurer en tête du box-office dans les cinémas américains et canadiens, et le premier animé original à le faire. Le film, qui est projeté en version sous-titrée et doublée, est également le premier film entièrement étranger à arriver au sommet du box-office continental cette année.
Même si les films de Miyazaki ont souvent connu d'énormes succès au Japon et en Asie, ils ont traditionnellement eu moins de succès dans les cinémas nord-américains. La précédente meilleure œuvre du réalisateur était son dernier film, «Le vent se lève» de 2013, qui a rapporté 5,2 millions $ sur l'ensemble de sa diffusion en Amérique du Nord.
«Le garçon et le héron», qui avait déjà rapporté 56 millions $ au Japon, devait être le chant du cygne de Miyazaki. Toutefois, alors qu'il faisait sa première au Festival international du film de Toronto en septembre, Junichi Nishioka, vice-président du Studio Ghibli, a déclaré que Miyazaki, auparavant à la retraite, travaillait toujours sur un autre film.
«Le Garçon et le héron» a été salué comme l'un des meilleurs films de l'année. Le film, dont la version doublée en anglais met en vedette Robert Pattinson, Christian Bale, Dave Bautista et Mark Hamill, suit un garçon qui, après la mort de sa mère dans les bombardements de la Deuxième Guerre mondiale, est conduit par un mystérieux héron vers un portail qui l'emmène à un royaume fantastique. Au Japon, son titre se traduit par «Comment vivez-vous ?».
Le film phare de la semaine dernière, «Renaissance : un film de Beyoncé», a fortement chuté lors de son deuxième week-end. Le film-concert, la deuxième sortie d'une vedette pop distribuée par AMC Theatres après «The Eras Tour» de Taylor Swift, a récolté 5 millions $ lors de son deuxième week-end, soit une baisse de 76 % par rapport à son ouverture de 21 millions $.
Cela a permis au film toujours aussi performant de Lionsgate, «The Hunger Games : la ballade du serpent et de l'oiseau chanteur», de prendre la deuxième place, avec un montant estimé à 9,4 millions $ lors de son quatrième week-end de sortie. L'antépisode de «Hunger Games» a rapporté 135,7 millions $ au niveau national.
«Le garçon et le héron» n'est pas le seul film japonais à se classer parmi les meilleurs films en salles ce week-end. «Godzilla Minus One» a poursuivi ses débuts du week-end dernier avec 8,3 millions $ pour Toho Studios. Le célèbre film kaiju de Takashi Yamazaki n'a chuté que de 27 % lors de son deuxième week-end de sortie, portant son total à 25 millions $.
Plusieurs prétendants potentiels aux récompenses ont connu un bon départ dans une sortie limitée. «Pauvres Créatures», le film fantastique et tordu de Yorgos Lanthimos, avec Emma Stone, a débuté avec 644 000 $ dans neuf cinémas de New York, de Los Angeles, de San Francisco et d'Austin, au Texas. «Pauvres Créatures» sortira dans les salles de cinéma au Québec vendredi.
«Origine» d'Ava DuVernay a joué dans deux cinémas de New York et de Los Angeles pour se qualifier aux Oscars, avec une moyenne par écran de 58 532 $ pour Neon. Il met en vedette Aunjanue Ellis-Taylor dans le rôle de l'autrice Isabel Wilkerson alors qu'elle enquête sur la race et les inégalités pour son livre «Caste: The Origins of Our Discontents» (La caste : les origines de notre mécontentement). «Origine» sort en grand le 19 janvier.
«Wonka», l'un des films les plus attendus de la période des Fêtes, a débuté sa diffusion à l'étranger en récoltant 43,2 millions $ provenant de 37 marchés internationaux. Le film, mettant en vedette Timothée Chalamet et réalisé par le cinéaste de «Paddington», Paul King, devrait dominer les ventes de billets aux États-Unis et au Canada le week-end prochain.