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Héma-Québec annonce qu’à compter de l’automne prochain, le don de plasma deviendra plus inclusif au Québec car un plus grand nombre d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes pourront faire un don de plasma.
Héma-Québec annonce qu’à compter de l’automne prochain, le don de plasma deviendra plus inclusif au Québec car un plus grand nombre d’hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes pourront faire un don de plasma.
L’organisme ajoute que cette décision rendue par Santé Canada n’affectera pas la sécurité pour les receveurs de plasma.
Héma-Québec abandonnera l’actuelle période d’exclusion du don de plasma de trois mois pour tous les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, et qui sont sexuellement actifs. L’admissibilité au don de plasma sera ainsi fondée sur une évaluation individualisée des comportements à risque, plutôt que sur l’appartenance de la personne à un groupe considéré à risque.
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La nouvelle approche fait en sorte que toute personne qui se présentera pour donner du plasma se verra demander si elle a eu des rapports sexuels et, le cas échéant, quels ont été ses comportements sexuels récents. Les hommes ayant eu le même partenaire sexuel au cours des trois derniers mois pourront se qualifier au don, dans la mesure où ils se conformeront aux autres critères de sélection.
Pour expliquer que cette annonce ne concerne pour le moment que le don de plasma, Héma-Québec signale que la transformation du plasma destiné à la fabrication de médicaments comporte des mesures de sécurité supplémentaires, que l’on ne retrouve pas pour les dons de sang et de plaquettes. Héma-Québec signale que la nouvelle approche qui permettra de recueillir des données probantes qui serviront, dans une deuxième phase, d’étendre la mesure aux dons de sang et de plaquettes.
De l’avis d’Héma-Québec, cette démarche en deux étapes présente un niveau d’acceptabilité plus grand pour les instances réglementaires et les groupes de receveurs de produits sanguins.
La politique d’exclusion des hommes ayant récemment eu des rapports sexuels avec des hommes pour le don de sang ou de plasma a été mise en œuvre en 1992 après que des milliers de Canadiens aient été infectés par le VIH et l’hépatite C par des produits sanguins contaminés.
Les critères d’admissibilité des donneurs ont changé depuis. En 2019, Santé Canada a approuvé les demandes de la Société canadienne du sang et d’Héma-Québec de réduire la période pendant laquelle les hommes doivent s’abstenir de toute activité sexuelle avec d’autres hommes avant de donner du sang.
L’exclusion d’un an a alors été portée à trois mois.