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L'avocat de la défense a attaqué le témoignage de la présumée victime lors des plaidoiries, mercredi matin.
Dans les derniers jours, la défense et la Couronne ont fait entendre toutes leurs preuves dans le procès de l’ex-péquiste Harold Lebel. Mercredi, les avocats ont défendu leurs théories afin de démontrer au jury si oui ou non l’accusé est coupable d’agression sexuelle.
La matinée appartenait à la défense. Me Maxime Roy a présenté trois éléments démontrant, selon lui, que son client est innocent.
Dans sa plaidoirie, Me Roy a voulu souligner la sincérité démontrée par Harold Lebel tout au long du procès ainsi que la cohérence de son témoignage et de ses explications lors du contre-interrogatoire.
Cependant, la Couronne avait justement souligné certaines incohérences dans les réponses de M. Lebel entre son interrogatoire avec les policiers lors de son arrestation en décembre 2020, et le contre-interrogatoire du procès.
Sur cette même question, Me Roy a fait remarquer aux jurés que le procureur de la Couronne n'a presque pas abordé la nuit de la présumée agression se contentant de questions périphériques.
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Me Roy s’est également attaqué au témoignage de la plaignante. Il a notamment argumenté qu’il était plein «d’invraisemblances», particulièrement lorsqu’il était question de la nuit de la présumée agression.
L’avocat de la défense a douté de la sincérité de la plaignante considérant qu’elle a refusé à quelques reprises de reconnaître les erreurs dans ses témoignages.
Ce sera au tour de la Couronne de présenter ses arguments devant le jury de dix femmes et de quatre hommes, mercredi après-midi.
Avec des informations de Martin Brassard, Noovo Info.