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L'ambassade indique que la Chine n'est pas intéressée à se mêler des affaires intérieures du Canada et qu'elle n'a jamais tenté de le faire.
L'ambassade de Chine à Ottawa dément les informations faisant état de tentatives d'ingérence électorale au Canada, affirmant que ces allégations «sans fondement» et «diffamatoires» nuisent aux relations diplomatiques.
Le gouvernement libéral subit des pressions depuis quelques semaines pour expliquer ce que fait le Canada au sujet d'allégations d'ingérence chinoise lors des deux dernières élections fédérales. Ces allégations ont été évoquées dans des fuites anonymes aux médias provenant de sources dans des agences canadiennes de sécurité.
Dans un courriel transmis mercredi à La Presse Canadienne, l'ambassade chinoise à Ottawa assure que la Chine «s'est toujours fermement opposée à toute tentative d'ingérence dans les affaires intérieures d'autres pays».
Voyez les explications de Sabrina Rivet et de l'analyste politique Karl Bélanger au bulletin Noovo Le Fil 17.
L'ambassade indique que la Chine n'est pas intéressée à se mêler des affaires intérieures du Canada et qu'elle n'a jamais tenté de le faire.
L'ambassade affirme que tous ses consulats respectent la Convention de Vienne sur les relations consulaires, qui prévoit notamment «le devoir de ne pas s’immiscer dans les affaires intérieures» de l'État où les diplomates sont en poste.
L'ambassade affirme également qu'elle a conclu des accords bilatéraux avec le Canada qui obligent les diplomates à se comporter «de manière ouverte et irréprochable» dans le pays hôte.
Dans le courriel, l'ambassade accuse certaines agences canadiennes, ainsi que des médias, de créer et de diffuser de la «désinformation» sur la Chine et d'«empoisonner l'atmosphère médiatique» sur le pays.
À lire également:
L'ambassade exhorte tout le monde à «cesser de stigmatiser les consulats et le personnel chinois qui exercent leurs fonctions normales».
Le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre doit entendre mercredi après-midi des responsables de la sécurité nationale au sujet d'allégations d'ingérence chinoise dans les élections de 2019 et de 2021.
Mardi, un rapport évaluant la façon dont un comité a surveillé toute ingérence lors des élections de 2021 a conclu que le gouvernement fédéral devrait envisager d'abaisser le seuil au-delà duquel il informe les Canadiens d'une ingérence potentielle dans une campagne électorale.
Le rapport indépendant de l'ancien haut fonctionnaire Morris Rosenberg a néanmoins conclu que le protocole conçu pour informer les Canadiens en cas de menaces à l'élection fédérale de 2021 fonctionnait bien dans l'ensemble.
Mais il a fait plusieurs recommandations pour mieux informer les Canadiens sur ce que ce comité de très hauts fonctionnaires considérerait comme une source de préoccupation.
Le rapport recommande également une étude plus approfondie sur l'opportunité d'abaisser la barre quant au moment où il faut informer les Canadiens de menaces à l’intégrité d’une élection fédérale.