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La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a soumis une contre-offre au gouvernement, a confirmé l’organisation dimanche.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ) a soumis une contre-offre au gouvernement, a confirmé l’organisation dimanche.
La FIQ a modifié sa demande d’augmentation salariale à 20% sur une période de quatre ans. Plus précisément, cette modification comprend un ajustement de 14% sur quatre ans, en plus d’un rattrapage de 6% pour l’année 2022, pour un total de 20%.
La fédération demandait auparavant une augmentation de 24% sur trois ans.
«Il faut garder à l’esprit que l’inflation prévue par le gouvernement pour la période de la convention collective, c’est 12%. À cela, il faut ajouter la prime FIQ de 3,5% qui a été retirée sans justification réelle», a précisé un conseiller syndical de la FIQ par courriel.
Le Front commun, qui a amorcé vendredi une séquence de grève de sept jours, craint que le gouvernement tente de faire reculer les conditions de travail du personnel de la santé et des services sociaux.
«Le mantra gouvernemental sur la flexibilité et la souplesse cache mal une volonté de contrôler davantage le travail du personnel essoufflé du réseau», peut-on lire dans un communiqué envoyé par le Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP), dimanche.
De son côté, l’organisation aspire à davantage de stabilité pour ses membres, notamment afin d’assurer une meilleure rétention de ceux-ci dans le réseau de la santé.
De son côté, le premier ministre François Legault semble prêt à laisser le conflit avec les employés du secteur public se prolonger le temps qu'il faudra pour obtenir la flexibilité qu'il leur réclame depuis des mois.
«Ça risque de brasser dans les prochaines semaines. Il va y avoir de la résistance de la part, entre autres, des syndicats», a déclaré le premier ministre lorsqu'il a abordé la question des négociations du secteur public en dressant son bilan de session, vendredi, à Québec.
Même s'il se dit prêt à signer une entente «demain matin» avec les grands syndicats qui les représentent, les signaux lancés par le premier ministre lorsqu'il a abordé ce dossier en dressant son bilan de session, vendredi à Québec, laissent entendre qu'il est prêt à attendre pour obtenir ce qu'il veut.
D'un côté, M. Legault a écarté la possibilité d'une loi spéciale pour forcer le retour au travail des syndiqués et imposer les conditions qu'il recherche, disant vouloir une entente négociée. Puis, il a ajouté qu'il faudra beaucoup de courage pour obtenir ce à quoi il tient mordicus, soit la flexibilité et la souplesse dans les conventions collectives.
Cette troisième vague de grève durera jusqu'au 14 décembre. Si aucune entente n'est conclue, le Front commun déclenchera une grève générale illimitée en janvier.
Avec des informations de La Presse canadienne.