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Une populaire avocate s'est portée à la défense de l'ex-kickboxeur...
Un tribunal roumain a prolongé la détention de l’influenceur controversé Andrew Tate de 30 jours, lui qui est soupçonné d’appartenir à un groupe criminel organisé et de trafic humain, a rapporté un responsable mercredi.
L’ancien kickboxeur a perdu son appel contre la décision d’un juge, qui a décidé de prolonger son arrestation de 30 jours pour une deuxième fois, a expliqué Ramona Bolla, porte-parole de l’agence roumaine de lutte contre le crime organisé.
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Tate, 36 ans, un homme anglo-américain qui compte 4,7 millions d’abonnés sur Twitter, a été initialement arrêté le 29 décembre à Bucarest, la capitale roumaine. Son frère, Tristan, et deux femmes roumaines ont été arrêtés et détenus dans la même affaire. Aucune accusation officielle n’a été déposée.
La cour a rejeté l’appel des suspects, qui resteront en détention jusqu’au 27 février pendant que les procureurs continuent d’enquêter sur l’affaire.
Un document consulté par l’Associated Press indique que la décision du 20 janvier indique que le juge a pris en considération «la dangerosité des accusés» et leur capacité à identifier leurs victimes.
Tina Glandian, une avocate américaine qui a notamment représenté plusieurs célébrités comme le chanteur Chris Brown et l’ancien boxeur Mike Tyson, a rejoint l’équipe d’Andrew Tate mercredi afin de travailler à ses côtés.
«Ce n'est un secret que les frères Tate sont des personnalités publiques controversées, mais il s'agit de la violation des droits internationaux et du respect de la légalité», a lancé l’avocate en conférence de presse.
«Les frères Tate, qui sont citoyens américains, sont en prison depuis plus de 30 jours maintenant sans caution et sans aucune accusation portée contre eux.»
Alors qu’Andrew Tate quittait le tribunal mercredi, il a répliqué: «demandez-leur des preuves et ils ne vous en montreront aucune. C’est parce qu’elles n’existent pas. Vous allez avoir droit à la vérité bientôt.»
L’influenceur vivait en Roumanie depuis 2017, lui qui avait été précédemment banni de plusieurs plateformes de réseaux sociaux pour avoir exprimé des propos misogynes et haineux. Il a affirmé qu’il n’y avait aucune preuve contre lui dans le procès et a allégué qu’il s’agissait plutôt d’une attaque «politique» pour le faire taire.
«Cette affaire n’est pas criminelle, elle est politique. Il ne s'agit pas de justice ou d'équité. Il s'agit d'attaquer mon influence sur le monde», a publié son compte Twitter dimanche. Une pétition en ligne lancée en janvier pour libérer les frères a d’ailleurs recueilli près de 100 000 signatures.
Les autorités roumaines auraient identifié six victimes de trafic humain liées à l’affaire et auraient saisi plusieurs voitures de luxe appartenant aux frères Tate.