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Le nombre d’Ukrainiens qui ont franchi les frontières des pays voisins pour fuir la guerre s’élève à plus de 368 000 personnes et le bilan continue d’augmenter, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.
Le nombre d’Ukrainiens qui ont franchi les frontières des pays voisins pour fuir la guerre s’élève à plus de 368 000 personnes et le bilan continue d’augmenter, selon l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.
La mise à jour de dimanche du Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a plus que doublé son estimation d’il y a un jour, lorsqu’il a déclaré que déjà 150 000 personnes ont fui l’Ukraine vers la Pologne et d’autres pays limitrophes.
Un porte-parole, Chris Meizer, a indiqué dans un gazouillis sur Twitter que la file de voitures sur un passage frontalier entre l'Ukraine et la Pologne s'étendait sur 14 km et que ceux qui fuyaient — surtout des femmes et des enfants — ont dû endurer de longues attentes par temps glacial durant la nuit.
Le gouvernement polonais a déclaré samedi que plus de 100 000 Ukrainiens avaient franchi la frontière polono-ukrainienne au cours des 48 dernières heures.
D'ailleurs, les ministres de l’Intérieur de l’Union européenne (UE) devaient se réunir dimanche pour des discussions d’urgence sur la manière de faire face à l’afflux de réfugiés en provenance de l’Ukraine, alors que des dizaines de milliers de personnes fuient la frontière vers la Pologne, la Hongrie, la Roumanie et d’autres pays.
Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) prévoit que jusqu'à 4 millions d'Ukrainiens pourraient fuir leur pays si les combats gagnent du terrain.
Lors d’une réunion à Bruxelles, les ministres examineront les moyens d’accueillir les réfugiés ukrainiens et la façon de gérer les défis de sécurité que pose le conflit aux frontières extérieures de l’UE et le type d’aide humanitaire qui peut être fournie à l’Ukraine.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré dans un gazouillis dimanche que les États-Unis fournissent près de 54 millions $ d’aide humanitaire supplémentaire au peuple ukrainien.
«Cette aide permet aux organisations humanitaires de soutenir les citoyens de l’Ukraine qui sont déjà dans le besoin et ceux qui viennent d’être touchés par l’attaque non provoquée et injustifiée de la Russie», a -t-il écrit en anglais.
Israël a aussi annoncé l'envoi de 100 tonnes de matériel en aide humanitaire aux Ukrainiens qui sont restés derrière et qui font face aux conséquences des bombardements.
Dans une réunion avec son cabinet dimanche, le premier ministre israélien Naftali Bennett a indiqué que cela inclut du matériel médical et des médicaments, des tentes, des sacs de couchage ainsi que des couvertures.
Le premier ministre d'Israël a fait preuve de prudence dans ses commentaires publics sur l’invasion de l'Ukraine par la Russie.
Naftali Bennett a exprimé son soutien aux civils ukrainiens, mais il n’a pas condamné la Russie. Israël compte sur la Russie pour la coordination de la sécurité en Syrie, où la Russie a une présence militaire et où Israël frappe fréquemment des cibles hostiles.
Par ailleurs, le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a indiqué être au courant des demandes de l’ambassadeur de l’Ukraine auprès de l’ONU et venant d'ailleurs pour rapatrier les corps des soldats russes tués au combat en Ukraine. LE CICR n'avait toutefois pas de chiffres à fournir sur le nombre de corps de soldats russes, dont il est question.
L'ambassadeur de l'Ukraine à l'ONU, Sergiy Kyslytsy, a relayé la même information samedi dans un micromessage évoquant le rapatriement «des milliers de corps de soldats russes tués durant l'invasion de l'Ukraine». Son message sur Twitter était accompagné d'un tableau des pertes essuyées par la Russie en date du 26 février, dont 3500 soldats.
M. Kyslytsya a ajouté que les parents en Russie devraient avoir une chance «de les enterrer avec dignité», s'adressant aussi à eux pour dire de ne pas laisser le président russe Vladimir Poutine «cacher l’ampleur de la tragédie».
La Pologne et la Hongrie ont accueilli des réfugiés ukrainiens, mais des ressortissants étrangers qui cherchent à fuir l'Ukraine ont rapporté avoir eu des difficultés à la frontière polonaise.
Un bénévole indien en Pologne a notamment déploré dimanche que des citoyens indiens cherchant à fuir l’Ukraine en Pologne soient coincés à la frontière menant à Medyka, en Pologne, et qu'ils soient incapables de traverser.
Le bénévole Ruchir Kataria a raconté à l’Associated Press que les Indiens qui cherchaient à traverser à Medyka se sont fait dire d'aller en Roumanie alors qu'ils avaient déjà fait de longs voyages à pied jusqu’à la frontière, et n’avaient aucun moyen d’atteindre la frontière avec la Roumanie à des centaines de kilomètres.
D'autres citoyens indiens qui ont réussi à passer en Pologne n'ont pu rester dans des abris mis en place par les autorités polonaises et des organismes de bienfaisance. On leur a dit que l’aide était réservée aux Ukrainiens, selon la femme de Kataria, Magdalena Barcik, qui travaille avec lui pour aider les réfugiés.