Début du contenu principal.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, participeront mardi à Montréal aux cérémonies d'ouverture de la COP15, qui réunira des délégués de 196 pays.
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, participeront mardi à Montréal aux cérémonies d'ouverture de la COP15, qui réunira des délégués de 196 pays.
Il y a un mois, une porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) avait indiqué que 10 000 personnes étaient attendues à la Conférence des parties (COP15) sur la biodiversité à Montréal, mais selon des fonctionnaires d'Environnement et Changement climatique Canada, on estime maintenant à 20 000 le nombre de participants au sommet qui débute dans les prochains jours au Palais des congrès.
Lors d'un breffage technique à l'intention des médias, une représentante du gouvernement canadien a indiqué que ce sera «la plus grande COP sur la biodiversité jamais organisée».
À voir également | Plus de 123 000$ pour déneiger la zone clôturée de la COP15
À titre d'exemple, seulement 4000 délégués ont participé à la récente COP sur les changements climatiques de Charm el-Cheikh, en Égypte.
Des participants de différents pays étaient déjà présents au Palais des congrès vendredi avant-midi et des réunions à huis clos sont prévues pour le week-end.
La COP débutera officiellement mardi après-midi lorsque le premier ministre Justin Trudeau, le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, le chef de la nation des Onondaga, Tadodaho Sid Hill, et le ministre de l'Environnement de la Chine, Huang Runqui, prononceront les discours d'ouverture.
À lire également : Des groupes craignent encore des problèmes de visa en vue de la Cop15 à Montréal
Rappelons que le Canada est le pays hôte, mais que la Chine préside l'événement qui devait avoir lieu à Kunming en Chine et qui a été déplacé à Montréal en raison de règles sanitaires et de confinement à répétition de grandes villes chinoises.
Malgré certaines tensions diplomatiques entre Pékin et Ottawa, les délégations de chaque pays devront collaborer et travailler de concert pour planifier les journées de négociations qui devront aboutir, le 19 décembre, à l'adoption du Cadre mondial de la biodiversité pour la décennie 2020-2030.
L'un des principaux objectifs de cette COP est que les 196 pays arrivent à une entente pour renverser le déclin de la biodiversité en protégeant 30 pour cent des terres et des océans d'ici 2030.
Les négociations s'annoncent difficiles, de l'aveu d'une fonctionnaire d'Environnement et Changement climatique Canada, qui s'attend à «passer des nuits au Palais des congrès».
Cette fonctionnaire, qu'on ne peut identifier, a tout de même indiqué qu'elle était très optimiste et que le grand nombre de participants à l'événement «donne de l'espoir», car «c'est un signal de l'intérêt pour la biodiversité et la reconnaissance de l'ampleur de la crise».
Un million d'espèces végétales et animales sont menacées d'extinction et les espèces s'éteignent 1000 fois plus vite qu'à leur rythme naturel, en raison des actions des humains, selon la Convention sur la diversité biologique (CDB).